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José Raul Capablanca, l'enfant prodige

Publié le 12 juillet 2009 par Yves4

Fils d'un fonctionnaire colonial, Capablanca fut un enfant prodige La légende dit qu'il assimila les règles à l'âge de 4 ans en observant son père jouer avec des amis. 

À l'âge de 12 ans, il gagne une rencontre contre le champion de Cuba Juan Corzo y Príncipe 

Il fait irruption sur le plan international au tournoi de San Sebastian en Espagne en 1911, où il gagne devant des maîtres connus.

En 1913, il fut nommé dans les services diplomatiques du ministère des affaires étrangères de Cuba. Il n'avait pas d'obligations réelles, les autorités cubaines trouvant suffisante la publicité qu'il faisait pour son pays et pouvait donc de facto se consacrer pleinement aux échecs.

En 1921, Capablanca devient champion du monde en battant Emanuel Lasker.  Il conserva son titre pendant 6 ans et ne perdit que 4 parties sur environ 200.

Il perd son titre en 1927 à Buenos Aires contre Alexandre Alekhine . Au cours des années suivantes, Alekhine évite de lui accorder une revanche, ne lui donnant ainsi aucune occasion de regagner son titre. Les deux joueurs ne s'adressèrent plus la parole.

Capablanca se retire de la scène internationale en 1939 sur les conseils de ses médecins. Il souffrait d'hypertension artérielle. Il eut une attaque et mourut le 8 mars 1942  au Mount Sinai Hospital.
Capablanca est considéré comme l'un des meilleurs joueurs d'échecs de son temps. Son style de jeu positionnel et sa technique de fin de partie, en font un joueur incompris des autres, ce qui a fait sa force. Son style est clair, limpide et simple. Il n'a, paraît-il, jamais ouvert de livres d'échecs, mais il possédait un sens inné des positions. Considéré comme une «machine à jouer », il a perdu très peu de parties tout au long de sa vie. Ses fins de parties étaient de véritables chefs d'œuvre.

Il pensait que sans erreurs grossières une partie ne pouvait être perdue. Devant l'augmentation du nombre de bons joueurs, le nombre de parties nulles allait augmenter à cause de l'impossibilité de se départager. Ne trouvant plus d'attraits au jeu, Capablanca prédisait la fin proche du jeu d'échecs. Il a alors proposé d'en changer les règles pour le rendre plus compliqué (échecs "Capablanca"). Il souhaitait intervertir les fous et les cavaliers dans leur position initiale et augmenter le nombre de cases de l'échiquier (8x10) en rajoutant deux nouvelles pièces dans chaque camp, l'une combinant la marche de la Tour et du Cavalier, et l'autre celle du Fou et du Cavalier.
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