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N’achetez que ce que vous comprenez vraiment !

Publié le 13 juillet 2009 par B3b

ombudsman« N’achetez que ce que vous comprenez vraiment » telle est la maxime utilisée par l’ombudsman des banques suisses lors de sa conférence annuelle qui a eu lieu le 7 juillet dernier à Zurich.

Lors de sa dernière conférence en 2008, Hanspeter Häni, l’ombudsman des banques, avait alors rappelé qu’un rendement élevé était logiquement associé à une prise de risque élevé. Cette nouvelle année marque davantage une rupture de confiance entre les clients et leur banque.

Comme l’Ombudsman des banques suisses l’a déclaré lors de sa conférence de presse annuelle, mardi à Zurich, l’année 2008 a été marquée par une augmentation inédite des cas qui lui ont été soumis. Le nombre de cas s’était certes déjà inscrit en augmentation dès le premier semestre 2008, mais quelques jours après le 15 septembre 2008, date à laquelle Lehman Brothers a déposé son bilan et s’est placée sous la protection du chapter 11, le nombre des requêtes de clients transmises par correspondance a explosé et l’Ombudsman a été littéralement assailli de requêtes téléphoniques.

A fin 2008, l’Ombudsman avait enregistré 4’144 requêtes (transmises par correspondance et par téléphone) contre 1’609 à fin 2007. Cette augmentation énorme a été imputable au premier chef au nombre de requêtes concernant les problématiques «Lehman Brothers», «Kaupthing Bank» ou «produits Absolute Return» (dits à rendement absolu). Ces placements destinés à des investisseurs très prudents ou à des épargnants ont donné lieu à eux seuls à plus de 2’000 requêtes.

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Le nombre des requêtes transmises par correspondance a augmenté de plus de 180% par rapport à 2007, passant de 746 à 2’105. Seuls 1’190 cas ont pu être réglés définitivement, de sorte qu’un nombre non négligeable de requêtes (915, soit 43%) restaient en suspens en fin d’exercice.

L’Ombudsman des banques suisses a déclaré aux médias que, compte tenu de l’afflux des requêtes transmises, le défi a consisté à «distinguer les cas sans espoir où le client était clairement responsable de la perte subie de ceux où une éventuelle responsabilité de la banque ne pouvait être exclue d’emblée.» Hanspeter Häni: «en d’autres termes, il s’agissait de séparer le bon grain de l’ivraie.»

Lire le communiqué de presse de l’ombudsman suisse lors de sa conférence annuelle 2009

Accéder au rapport 2008 de l’ombudsman (92 pages)

Lien utile : le site de l’ombudsman




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