C'est dimanche, il fait beau et me voilà partie voir une pièce de théâtre, sur la recommandation très forte de 2 amies assez introduites dans le milieu : " Vian je t'attends ", de et par Pierrette Dupoyet, que l'on me décrit comme une grande dame du théâtre.
A priori, le nom ne me dit rien, quoique avec moi... il faut se méfier, comment il s'appelle encore le chanteur qui vient de mourir ? Ah oui, Michael, c'est ça. Bref, je jette un œil sur son site et là, quand même, je dois admettre que sa tête me dit quelque chose.
Bon, allez, il faut savoir faire confiance aux amis. Me voilà partie dans le 7 ème arrondissement, vers une salle inconnue dont je découvre après qu'elle est mythique, pas seulement parce que c'est la seule salle de théâtre du 7 ème, mais aussi parce qu'on y a vu la naissance de la Société

Et puis Vian, cela me rappelle ma jeunesse, les longues soirées de lectures à lire et relire L'Ecume des jours, l' Arrache Cœur, J'irai cracher sur vos tombes, alors une pièce en l'hommage de l'écrivain chanteur poète mélancolique, pour l'anniversaire des 50 ans de sa mort, c'est une bonne idée.
Et je dois dire que je n'ai pas regretté ! Pierrette Dupoyet occupe merveilleusement bie

La pièce terminée, Pierre Dupoyet, dans des atours flamboyants, ne peut absolument pas

Au fil du cocktail qui s'ensuit, j'apprends par son fils que Josephine Baker était offi

Et pour couronner le tout, un livret sur son engagement pour le théâtre dans les prisons, comme vecteur de réintégration, vient faire écho à cet article que j'ai lu dans Libé sur les prisonniers de Cebu, aux Philippines, qui suivent des cours de dansent pour se réinsérer et qui ont interprété Thriller, en hommage à Michael Jackson.
Et avec tout ça, je me dis ce soir, avant de me coucher : l'art est engagement et peut changer le monde. Mais si, mais si, on y croit...
