Magazine Humeur

Pour l’UM/Posture: Johnny & Orelsan, même combat ! «Chapter One» (*)

Publié le 14 juillet 2009 par Kamizole

raffarin-groupie-de-johnny-hallyday.1247534319.jpgJe sens que je vais encore une fois me faire allumer grave ! Mais si dans un blog – par essence lieu d’expression personnelle - il n’est pas possible de dire franchement ce que l’on aime ou pas, mieux vaudrait fermer boutique… Je n’ai jamais eu pour habitude de cacher mes idées, quitte à les taire quand ce n’était pas opportun, au travail par exemple.

Mais ici, je suis chez moi. J’invite très largement mais demande qu’on utilisât le paillasson avant d’entrer : les – rares – personnes qui ont l’injure facile ou confondent la confrontation bienvenue et nécessaire de points de vue divergents dans le respect réciproque avec l’anathème sans appel peuvent reprendre leurs cliques et leurs claques. Ce n’est pas moi qui les retiendrais…

Or donc, j’ose avouer que Johnny Hallyday n’a jamais été vraiment ma tasse de thé, bien qu’ayant appartenu sans trop de restrictions à la génération yé-yé. Ne me demandez pas pourquoi, cela ne se commande pas plus qu’une envie de pisser.

J’avais déjà des goûts éclectiques et tout en regardant très régulièrement «Age tendre et tête de bois» à la télévision – une des émissions permises par les bonnes sœurs de la pension - d’Albert Raisner, découvreur de talents et célèbre entre autres pour son harmonica minuscule, et tout en appréciant Françoise Hardy, France Gall ou, entre autres, la pétulante Pétula Clarck, sans oublier bien entendu les Beattles, je n’en écoutais pas moins Brel, Brassens, Guy Béart, Pierre Perret, Joan Baez, Barbara ou Catherine Sauvage, etc… autant d’artistes dont la télévision «de papa» n’était pas avare. J’aimais déjà le jazz – découvert grâce à mon père - et la musique classique mais point encore l’opéra, notamment italien.

C’est la photo de l’âne du Poitou – vous aurez reconnu Jean-Pierre Raffarin ! – qui m’a fait cliquer sur l’article du Monde Fidèles à Johnny. J’avais déjà vu une photo assez semblable – je ne sais si j’ai pu la sauvegarder – du même, à la même époque, bavant devant Hugues Auffray… dont j’appréciais les chansons au demeurant. Même cheveux gras et sourire bavant. D’intelligence, point. Animant, selon la légende les soirées de Génération sociale libérale (GSL). c’est juste son niveau. Au-delà : seuil d’incompétence selon le «Principe de Peter»…

Y apprendre que Robert Hue en pinçait également pour lui, lisant dit-il Lénine en même temps qu’il l’écoutait ne me fera pas changer d’un iota. Voilà le «nain de jardin», dixit mon amie A. (ce qui en fit bien rigoler notre ami As…) ressuscité : il le serait également par la direction du Parti socialiste ! Un coco branché «people» qui n’a rien amené de bon au PC. Un merveilleux béni-oui-oui qui assurément fera moins de vagues que Daniel Cohn-Bendit. Le PS est bien sur les rails… programmés par certains – heureusement restés anonymes ! – de l’échec en 2012. Comme le dit avec beaucoup d’à propos mon amie Clio : les «barons» du Parti Socialiste s’en contre-fichent absolument tant que leur petit fief local n’est pas menacé. Voire !

Le PS en est à présent à supputer les Régions qu’il conserverait en mettant la barre de l’échec juste au-dessus de la moitié. Quelle ambition ! Sûrement la meilleure manière de remotiver militants et électeurs. Espérons que le gardon mordra mieux… ou que la base militante secouera le cocotier jusqu’à dégucher cette bande de pignoufs qui n’aura réussi qu’à «molletiser» le Parti socialiste.

Pour les jeunes générations je précise que «molletiser» n’a rien à voir avec l’anatomie des coureurs lancés en ce moment à la poursuite du maillot jaune… Mais avec Guy Mollet, ancien leader indéracinable de la SFIO.

Pour en rester dans le domaine cycliste, il paraît que les relations entre Cantador et Armstrong ne sont pas au beau fixe, le quintuple lauréat du Tour ayant peu apprécié une attaque dans la montagne de son coéquipier mais néanmoins rival. Il faudra qu’il s’y fasse, il n’est sans doute plus le “patron” incontesté. Je vous dis ça mais l’ancienne afficionados de la “petite reine” et de la “Grande boucle” ou autres “classiques” en a trop marre de ce “festival des dopés”… je n’allume plus la télé.

J’en reviens à Guy Mollet - dont j’ai le souvenir qu’un chansonnier l’appelait “Guy Cuisse” - grand adepte des petites combines qu’elles fussent ministérielles ou autres. Je ne suis pas la seule à dire que le PS prend le même chemin : celui de l’échec et de la déliquescence. Un pur parti de «notables». Le cul bien vissé dans leurs divers sièges électoraux.

Or donc, l’UMP qui assure la promotion de la méga tournée d’adieux de Johnny Hallyday et s’apprête de surcroît à lui faire des fouilles en or avec l’argent des con…tribuables grâce à son grand pote Nicolas Sarkozy qui l’a imposé pour le spectacle du 14 juillet à Paris et obtenu que la faramineuse prestation – 500.000 euros pour Johnny sur un total d’un million d’euros – soit prise en charge par le budget de la culture, tire aujourd’hui à boulets rouges contre Ségolène Royal : la présidente de la Région Poitou-Charentes s’étant offusquée de la présence de la grosse tache macho Orelsan - chantre de la violence faite aux femmes – aux Francofolies de La Rochelle.

J’ai été parmi les premier(e)s, avec Olympe du Plafond de verre et Circé-45 notamment, à m’indigner et du texte sexiste et violemment macho et de sa participation au Printemps de Bourges, malgré la décision du Président de la Région Centre de ne plus financer cette manifestation. Je vous renvoie aux articles de Mourad Guichard de Libé-Orléans sur ces péripéties. Je n’ai sûrement pas changé d’avis entre Pâques et le 14 juillet et je donne bien évidemment tout à fait raison à Ségolène Royal.

Voilà ce qu’en dit Alain Rinaldini (Section socialiste de l’Ile de Ré) Ségolène Royal n’aime pas Orelsan. Moi non plus…: «Que cet artiste se complaise dans des paroles à la vulgarité sans nom, et se montre dans un état d’imprégnation éthylique digne des si regrettables “binge drinking” c’est son droit. Qu’il hulule ensuite qu’on ne le subventionne pas, c’est autre chose. Sans doute ce jeune homme estime-t-il, à l’instar d’un Johnny Halliday que l’argent public doit servir à forger sa fortune… Raté !»

Ne voulant pas alourdir cet article, je vous donne rendez-vous au prochain numéro : Orelsan : une pauvre petite «tache» macho qui provoque un séisme politique !… Vous pourrez y lire que contrairement aux affirmations mensongères de Frédéric Lefebvre et Jean-Louis Foulquier, Ségolène Royal n’est aucunement à l’origine de la déprogrammation du spectacle d’Orelsan. Elle s’est contentée de s’en réjouir.

(*) Les amateurs auront reconnu le titre d’un disque déjà très ancien de Gato Barbieri…


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