UN ROI GÉNÉREUX
POUR LES TRAVAUX DE SON PALAIS
BELGIQUE : « Préoccupé par la situation budgétaire de l’Etat fédéral, le Roi a proposé au Premier ministre que la Liste Civile prenne à sa charge une partie des travaux du Palais ».
A l’image de son peuple, le Roi Albert II se préoccupe des dépenses fédérales pour sa prochaine inauguration de prestige à l’occasion de la prochaine présidence belge de l’Union Européenne qui accueillera le sommet Europe-Asie (ASEM) avec 47 pays participants en octobre 2010.
Sa Liste Civile régie par les obligations d’Etat envers les résidences royales, prendra à charge 600 mille euros sur un budget de la Régie des Bâtiments qui prévoit une dépense de deux millions d’euros.
À l’heure de l’importance du coût de notre institution monarchique et de ses dotations royales excessives, ce n’est pas trop payé d’autant que le Palais de la nation de Bruxelles-capitale, a besoin d’une révision de circonstance pour une remise à neuf, après tant de négligence de son patrimoine national, le Palais, faisant partie des bijoux de famille n’est pas encore vendu par les Finances… !
Ces travaux se justifient en rapport du rang royal protocolaire et du besoin de prestige international nécessaire au travers de la vitrine Belgique, d’ailleurs le pays ne recule devant aucun sacrifice pour les grands fastes européens, les missions de la Défense nationale et le Commerce extérieur en général.
Le pays sait accueillir ses hôtes étrangers, par contre, on comprend moins le peu de retombées économiques à la mesure de tous les moyens mis en œuvre à l’occasion des nombreux sommets à Bruxelles, capitale de l’Europe et qui devraient annihiler la crise rapidement en réglant l’endettement de la Région bruxelloise, de la Belgique entière… !
Mais la tradition de notre petit pays voulant constamment s’aligner sur les grandes puissances internationales, n’a pas pour principe de faillir à son passé historique des dépenses grandioses, mais pour ce qui est de gérer l’indispensable pour la population belge et de pourvoir aux retombées économiques nécessaires par souci de partage et de solidarité, c’est une question plus secondaire.
Il vaut mieux ne pas se préoccuper de la situation d’enrichissement du pays pour ses privilégiés et des retombées fiscales qui n’existent plus (30 milliards passent à la trappe de l’impôt chaque année), mais paraître et donner l’illusion d’« être grand » est plus rentable pour ces opportunistes du pays qui savent profiter de ces stratégies de représentation en ne nous rapportant habituellement pas grand-chose, puisque toutes les entreprises pro belgicaines disparaissent ou sont délocalisées dans le monde dont l’Asie qui participera au prochain sommet…
Première victime de l'Olivier :
Le Roi est le premier belge à devoir ouvrir son porte-monnaie !