Desesperate golfeuse

J’avoue que depuis quelques temps je fais de la publicité mensongère sur mon blog ! Comment ? Oui, regardez la photo, j’avoue : je ne suis plus blonde. Voilà je sens que 50% de mon lectorat masculin s’enfuit en pleurant toutes les larmes de leurs corps secoués de convulsion sur la moquette. Enfin à l’heure actuelle j’ai quelques mèches qui attestent encore une d’une ancienne blondeur mais non, l’ère blonde est finie. Loin l’image d’Annika Sorrenstam, Natalie Gulbis, Paula Cramer, etc. je n’arborre plus une crinière domptée tant bien que mal sous ma casquette de sportive du gazon.
Les avantages : je gagne en quotient intellectuel, je n’ai plus la blonde attitude, fini la miss green, plus du tout encline aux blagues, même pas l’excuse de prendre l’accent canadien pour répondre « bein quoué ci moun Rweni qui m’a montré cette pirwouette là ». adoption de la tenue camouflage et moins de spectateurs de mes coups désastreux
Les inconvénients : je n’ai plus l’excuse Britney « oups I di dit again », diminution de mon sex appeal, prise d’âge arghhh, fin de l’innocence.
D’accord, j’ai l’air d’exagérer mais sachez que lorsqu’une femme met fin à l’ère blonde, c’est comme le pif d’une égyptienne, la face du monde change.
Alors autre question : et maintenant ? Non, je ne suis pas Lorena Ochoa no seri Pak.J’ai gardé mon charme, cheveux dégradés avec mèches acajou qui me donnent un peu plus de piment à ma bouille. J’ai découvert que mes tendances rousses se voyaient par des pigments rouges dans le pigment de mes pupilles de mes yeux bleus (non je ne suis pas alien, c’est normal, enfin j’espère). C’était le scoop de l’année.
Sachant qu’en ce moment je reprends en main une maison de main de maître, je me découvre en Bree des Desesperate Housewives(la rousse acajou maniaco-hystérique). C’est comme sur le green, tout doit être impeccable, mon sac de golf dans l’entrée en dessous du tableau, pièces impeccables, chambre ressemblant à un bunker, les seuls roughs autorisés étant les pièces servant de débarras aux anciens tenants du logement. Je suis sympa, j’attends mais j’en ai marre des souris qui me foutent le boxon dans mon futur bureau. J’ai pas peur des souris mais grr grr grrr. Je me retiens, je reste calme, sus aux souris bientôt. C’est comme tout, changement en profondeur, tout y passe. Peut-être que mon manque de pratique golfique dû à une faute de temps temporel et de temps climatique clément, me pousse dans mes retranchements obsessionnels et que j’en deviens une desesperate golfeuseavec transfert dans le quotidien. C’est vrai que j’ai nettoyé mon pc dernièrement. Bon, avant de tomber dans une perversité sans retour et de consulter un psy golfique, promis, j’essaierai de mettre une photo plus conforme à la nouvelle réalité de la rentrée. Je sais aussi très bien cuisiner.