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Hung [1x o2]

Publié le 14 juillet 2009 par Lulla

hung

"Great Sausage" or "Can I Call You Dick ?" // 3 6oo ooo tlsp.

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   Hung confirme son statut de série atypique et attachante avec ce second épisode. Le passage au format de 28 minutes se fait sans heurt, je trouve même que les scénaristes ont très bien su le gérer. A confirmer avec les épisodes suivants ! Les ingrédients du pilote sont repris avec simplicité, l'humoir noir notamment, même s'il est un peu moins présent. Le personnage central, Ray Drecker, est vraiment touchant. A la fois dans sa démarche mais aussi dans sa gaucherie. S'il est une bête de sexe, il n'est pas forcément doué pour attirer les femmes dans son lit. "I find you very pretty" : on croirait un adolescent prépubère par moment, c'est amusant. Il prend sans arrêt la pause, comme s'il était continuellement photographié, sans doute pour se donner de la prestance mais ça le rend plus ridicule qu'autre chose et vraiment pas naturel. En même temps, vendre sa bite ne l'est pas non plus. Le duo qu'il forme avec Tanya vaut son pesant d'or. Tout ce que je crains, c'est qu'une réelle histoire d'amour naisse entre eux au fur et à mesure. La complicité est là, et elle a l'air bien intéressée, quoiqu'elle en dise. Au sujet de Tanya, on en apprend un peu plus. Elle est artiste, ok, mais elle travaille quand même à coté pour gagner (maigrement) sa vie. Un job où elle s'emmerde, vraiment pas valorisant. Voilà qui finit de brosser un portrait déjà bien désespéré d'une femme paumée d'aujourd'hui.

   Tout ce qui concerne la famille de Ray, ses enfants et son ex-femme, peut paraître par instant hors-de-propos. Comme si on s'en foutait quelque part. Mais je crois que c'est au contraire un des éléments les plus intéressants de la série qui mérite un développement digne de ce nom. Pour le moment, on nous dévoile surtout qui est vraiment Jessica, encore difficile à cerner lors du pilote. Je ne dirai pas qu'elle est folle, mais on s'en approche. Névrosée ? C'est pire. Elle est caractérielle, ça c'est sûr, et elle veut tout contrôler. Ele aimerait passer plus de temps avec ses enfants, et c'est tout à son honneur, mais elle se réveille un peu tard. Ils ont 16 ans et pas du tout envie de passer leurs journées avec leur pauvre mère. Jessica a un potentiel énorme et j'espère qu'il sera exploité à fond. Anne Heche, et je ne dis pas ça parce que je l'adore (enfin je crois ?) est juste parfaite dans ce rôle !

   Le récit de l'épisode est encadré par une scène montrant Ray convoqué dans le bureau de la principale de son lycée, nous laissant penser qu'elle saurait peut-être quelque chose sur ses nouvelles activités. Je me suis même dis pendant un moment que c'était peut-être elle derrière la porte lors du pilote ! Il n'en est rien finalement, elle n'avait juste pas apprécié le petit discours qu'il avait fait pour remonter ses troupes. Ce n'est pas décevant, c'est juste attendu. Ce qui est intéressant là-dedans surtout, c'est que le réalisateur et les scénaristes se permettent une construction narrative pas forcément originale ni osée mais pas classique en tous cas. Les petits retours en arrière pour montrer la vie de Tanya en sont aussi un bon exemple. Il faut persévérer dans cette voie, ça donne du cachet à la série. Concernant la baise du jour, car je sens qu'il y en aura au moins une par épisode, rien à dire de particulier si ce n'est que c'était drôle mais un peu déjà vu ailleurs. La bonne femme bien chaude et hyper entreprenante, on connaît. Cette histoire de portefeuille ne me dit rien. Doit-on comprendre que Lenore va faire chanter le duo ?

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// Bilan // Je le répéte : un second épisode qui confirme que Hung est une série atypique et attachante.


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