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L'engagement

Publié le 15 juillet 2009 par Didier54 @Partages

L'engagementLa balade sur le net est instructive. Sur l'encyclopédie Universalis (cliquer là), il est noté que l'engagement peut être entendu au sens de « conduite » ou au sens d'« acte de décision » . Selon qu'il désigne un mode d'existence dans et par lequel l'individu est impliqué activement, se sent responsable de ce qui arrive, ouvre un avenir à l'action, ou qu'il désigne un acte par lequel l'individu se lie lui-même dans son être futur. Le mot renvoie vers les notions de affectivité, anticipation, attitude, croyance, destin, devenir, désir et besoin.
La définition vaut elle aussi le détour (on la trouve ici). Bien aimé au passage cet extrait d'un texte de Achard : Ils avancent l'un vers l'autre avec une extrême circonspection. Le premier engagement des fers les fait s'enfuir tous deux, l'un à l'extrême droite, l'autre à l'extrême gauche du théâtre où ils continuent de ferrailler aveuglément contre un ennemi imaginaire (Voulez-vous jouer? 1924).
Trouvé enfin, sur le site menteur.com, la théorie de l'engagement (cliquer là). J'aime bien ceci : N
ous n’aimons guère avouer que nous nous sommes trompés. C’est singulièrement vrai dans le domaine professionnel : on rechigne ainsi généralement à avouer à son supérieur hiérarchique qu’on est un guignol et qu’on a choisi une solution technique complètement aberrante pour tel ou tel projet. C’est pourquoi nous préfèrerons toujours nous raccrocher à notre première décision et à la défendre bec et ongles, au besoin par des mensonges éhontés. On appelle "escalade d’engagement" « cette tendance que manifestent les gens à s’accrocher à une décision initiale même lorsqu’elle est clairement remise en question par les faits. »
Et si le monde de l’entreprise semble souvent fonctionner en dépit du bon sens, c’est sans doute parce que nul n’osera jamais avouer ouvertement que telle ou telle directive était une véritable idiotie
. C’est également, selon Beauvois et Joule, ce qui fait durer certains couples qui auraient eu toutes les raisons de se séparer : « les raisons de poursuivre la cohabitation, sinon l’alliance, furent nombreuses. Il y eut d’abord les amis communs, puis vinrent l’éducation des enfants et la maison achetée à crédit, jusqu’à ce que ne demeure que la plus lourde d’entre elles : l’inaptitude à vivre autre chose...



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