Pour vous mettre en appétit, je pourrais commencer par vous dire que Chris Pratt est une ancienne star de hockey sur glace dont la carrière était comme la nuit étoilée : pleine de promesses. Sauf que l’étoile montante est plutôt devenue une étoile filante. Suite à un accident de voiture dramatique, ce n’est plus la crosse que Pratt manipule mais un manche à balai dans une petite banque sans importance.
Et à la fin du film, Chris s’occupe toujours de l’entretien, prend des douches – avec du savon – met une veste, refait un peu de patin à glace à défaut de refaire le monde, et garde l’espoir d’adresser la parole à cette fille au bonnet rose, qui passe devant lui sans jamais vraiment le voir.
The Lookout profite d’une interprétation lisse – comprenez : sans failles – surtout via le personnage clé, Joseph Gordon-Levitt [le petit Joseph qui a fait du chemin depuis « Et au milieu coule une rivière »]. Et bien pourtant, croyez-le ou non mais à la fin, on éprouve un peu de peine en comprenant que c’est déjà la fin. Mais sans doute est-ce parce que c’est cette fin-là, une fin où tout rentre dans l’ordre ?
Bref, en quatre mots comme en cent, à la fin… bah c’est comme au début. Et nous le début, on en parle pas, on laisse ça à des qui ont pas de morale comme Allocine.