Le G8, réuni début juillet à Aquila (Italie), a ouvert la voie de trois grandes négociations à venir :
- celle du climat qui se déroulera à Copenhague en décembre 2009,
- celle de la finance et de l’économie mondiale qui se réunira à Pittsburgh les 24 et 25 septembre
- celle ouverte à Doha en 2001 concernant la libéralisation du commerce.
Concernant la lutte contre les changements climatiques, les Etats-Unis d’Obama ont été pour la première fois moins sourds aux enjeux climatiques notamment celui de ne pas dépasser d’ici la fin du siècle une élévation de température moyenne de 2°C.
Pour y parvenir, le G8 propose de diminuer les émissions mondiales de moitié d’ici 2050 sans toutefois définir d’objectifs intermédiaires, 2020 par exemple à l’image des échéances de l’Europe.
Malgré ces progrès, les occidentaux n’ont pas réussi à faire admettre cet objectif de réduction des émissions aux pays en voie de développement.
Pourtant, pour montrer qu’ils prennent en compte les besoins des PVD, les pays développés se sont engagés à faire un effort particulièrement important : pour la réduction de 50% des émissions mondiales de CO2 d’ici 2050, les pays industrialisés s’engagent à faire un effort beaucoup plus important (ce qui est normal) en proposant une réduction de 80% de leurs émissions.
Oui mais une réduction par rapport à quelle date ?
Généralement, l’Europe considère que la réduction doit se faire par rapport aux émissions de 1990, mais le G8 n’a pas fixé la date de référence, ce qui laisse une marge de manœuvre importante et augmente le flou des décisions.
Concernant l’économie mondiale et l’aspect financier, les « grands de ce monde » semblent entrevoir un frémissement de sortie de crise prochaine, comme quoi on peut vivre sur une même planète sans se comprendre !
Dominique Lemoine