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Il en faut du temps, parfois,
pour comprendre...
Je l'aimais bien, pourtant,
à l'heure du temps aveugle,
quand les mots évangiles
se pendaient aux étoiles,
les soirs de pluie.
La mémoire s'est déchiréesur le papier des nuits mouillées,
et les mots sont morts
oubliés, piétinés,
absents,sur le trottoir des jours.
Il en faut du temps, toujours,
pour comprendre...
comprendre l'évidence.
© Moun
05 juillet 2009
écriture automatique