Les durs à cuirs en vestons à têtes de morts, les démunis de la société
Les deux dernières catégories de gens affichent leurs couleurs, la plupart du temps, et lorsqu’ils se font coincés par les autorités gouvernementales ou policières, ceux-ci paient souvent la note en payant jusqu’au dernier centime volé au système; quant ce n’est pas quelques mois ou plusieurs années derrière les barreaux de nos institutions pénitencières provinciales ou fédérales. Sans compter que dans les médias, on les traitent souvent de présumés criminels, de fraudeurs, de bandits; quand ce n’est pas de psychopathes ouschizophrènes dangereux. Si on s’adresse à ces individus, on sait à qui on a affaire, la plupart du temps; là, se trouve le point favorable.
Des gants de velours sous des mains de fer et des cerneaux déséquilibrés
Pour la première séries d’individus ayant des allures d’anges blanchis au lavage, on ne sait jamais de quels bords ils se situent. Des citoyens et citoyennes ordinaires du peuple Québécois et Canadien se tournent vers eux pour demander du secours, et dès qu’ils ont le dos tournés, ces derniers s'en servent comme des boucliers humains en rigolant d'eux, haut et fort; ou encore, en se servant de ces citoyens comme s’ils étaient de minables marionnettes ignorantes et insignifiantes. On a tous vus dans les multiples médias, des voleurs en habits prendre les chemins des prisons pour quelques mois, ou quelques années.
Une protection assurée à 110%
Quant une personne défraye les manchettes de tous les médias du Québec et du monde entier, pour des vols faramineux ou des crimes odieux, la plupart du temps jamais commis seuls; bien souvent, on accuse un seul individu qui paie la note un peu trop cher, surtout que tous savent très bien que d’autres crapules de son espèce se camouflent derrière des titres de noblesses et de beaux habits, derrière des murs de bétons impénétrables et bien protégés. Mais protégés par qui, par quoi, pourquoi, comment et où ?
Patricia Turcotte © Le 18 juillet 2009