Le bruit de la
brume
Quand la rage imprègne son
être
Les cris de son désespoir raisonnent
Cette chanson si forte de son émoi
Que nul ne peut l’éteindre sans effroi
Viens alors en lui ce cri de douleur
Qu’il puise dans son cœur à paraitre
Ne craignant ni le froid ni la peur
Alors il ouvre grand sa fenêtre
Et voit un soleil qui rayonne
Douce chaleur d’un été parfumé qui fuit
Tendres caresses d’un air oublié de la nuit
Il égraine les feuilles parchemin de sa vie
Jaune et ocre deviennent couleur du feu
D’un refrain aimé le rendant heureux
De ses doigts naissant les notes de l’infini
Mots cachés de ses maux troublés dans son silence
Comme des vagues folles projetées il balance
Dans le bleu d’azur de l’océan le zeste qu’il regarde
D’une falaise produisant son vertige d’avant garde
Que l’horizon fuyant guidant ses pas fragiles
D’un passé heureux rendu par une mer tant hostile
Il glisse son cœur de l’amour ardent qu’il l’enfume
Parmi l’ombre imperceptible et diffuse de la brume
Alors il ouvre grand sa fenêtre
Et voit le soleil qui
rayonne.
Aurore - 2009