Magazine Sport

Beckham: Plus dure est la chute...

Publié le 22 juillet 2009 par Sephiroth

David Beckham, pour son retour aux Etats Unis devant Tom Cruise et sa femme, ne s’attendait sans doute pas à une telle réception de la part des fans des Galaxys. La star de Los Angeles, Landon Donovan, avait déjà allumé le feu en critiquant l’implication de Becks, et lors du match contre le Milan, nous avons assisté à une scène inhabituelle. Le public américain est généralement distant et neutre, mais cette fois, de multiples pancartes agressives étaient dispersées ça et là à travers le stade, et l’anglais fut la cible perpétuelle de fans en colère.

Los_Angeles

Lui qui fut attendu comme le Messie aux USA, lui qui devait être le symbole de la renaissance du soccer aux USA, n’a finalement rien prouvé. Longuement blessé, démotivé, se retrouvant dans une équipe de bas de tableau, Beckham n’a rien fait de probant.

Les américains s’attendaient à voir arriver une star, qui se comportait comme tel sur et en dehors du terrain. Mais le numéro 23 n’a pas le génie d’un Ronaldinho et n’a pas les capacités de buteur d’un Samuel Eto’o, il est avant tout un homme courageux, combatif et collectif, rien à voir avec ce qu’imaginaient les fans.

Beckham a fait une grave erreur en partant là bas, l’argent finalement n’était pas le plus important pour lui, et son retour en Europe au Milan a été plus que satisfaisant. Il avait besoin de retrouver la haute compétition, et surtout de ne pas être le centre d’attention du public. A Madrid déjà, les gens étaient surpris par son comportement et son engagement sur le terrain. Discret, timide, Beckham est loin d’être aussi volubile qu’un Adriano par exemple et malgré tout ce qui a pu être dit, il reste avant tout un formidable compétiteur qui aime par-dessus tout le foot.

Son objectif est de jouer le Mondial une dernière fois, s’il arrive à se défaire du contrat le liant aux Galaxys et à venir définitivement en Europe, nul doute que nous le reverrons très bientôt porter le maillot anglais. Beckham mérite assurément un autre final.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine