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Test : Worms 2: Armageddon, un énième épisode aussi classique qu’efficace

Publié le 23 juillet 2009 par Guls
Originellement paru en 1994, Worms a su se forger une véritable réputation et s’imposer rapidement comme un titre incontournable par les amateurs de jeux multijoueurs. Quinze ans après le premier épisode, une énième version de la série est sortie ce premier juillet sur le Xbox Live Arcade, faisant suite au Worms HD paru sur le même support et considéré comme décevant par beaucoup. Worms 2: Armageddon s’avère-t-il plus indispensable que son prédécesseur sur la console de la Microsoft ?
Test : Worms 2: Armageddon, un énième épisode aussi classique qu’efficace
Une implacable bataille de vers
La franchise Worms est indubitablement très célèbre mais rappelons tout de même les grandes lignes du concept pour les joueurs qui n’auraient pas encore tâté d’un quelconque épisode. L’idée est de faire s’affronter deux équipes de petits vers de terre, dans un décor en deux dimensions (bien que certains titres de la série aient vu l’introduction de la 3D, avec un succès mitigé), à grands renforts d’armes aussi loufoques que possible. Le jeu se veut ainsi simple et accessible, tout en étant immédiatement jouissif à plusieurs.
Que vous affrontiez l’ordinateur ou un ami, chaque joueur joue chacun à son tour un lombric. Vous pouvez alors le déplacer tant que vous voulez – un compteur de temps empêche toutefois les abus – puis choisir une arme dans votre inventaire et infliger toutes sortes de souffrance au ver ennemi que vous ciblez. Le succès du titre réside notamment dans le large catalogue de possibilités qui vous est offert. D’un côté, le classique bazooka fait toujours son effet. Relativement aisé à utiliser dans la plupart des cas, il inflige des dégâts convenables et permet de détruire partiellement le décor. Cependant, si vous êtes proches de votre adversaire, la pichenette pourrait s’avérer un allié de choix pour délicatement pousser un ver dans l’eau, mort humiliante pour votre opposant s’il en est (il est bien connu que les vers ne savent pas nager).
La présence d’un tir allié, plus connu sur le nom de friendly fire, n’est pas étrangère aux retournements de situation incroyables que l’on retrouve dans de nombreuses parties. En effet, si vous pouvez aisément réduire en charpie un ennemi avec une grenade, n’oubliez pas qu’il suffit que vous visiez un peu à côté pour que la grenade rebondisse au mauvais endroit et envoie ad patres l’un de vos glorieux combattants…
Test : Worms 2: Armageddon, un énième épisode aussi classique qu’efficace
Des modes bien équilibrés
Si l’attrait du titre réside principalement dans son aspect multijoueur, les solitaires n’ont pas été oubliés. Ainsi, le jeu propose en premier lieu un tutorial classique et un peu longuet pour aider les novices à prendre en main leurs lombrics. Si vous savez déjà jouer, vous pouvez directement passer au mode campagne. Celui-ci vous demande de réaliser de très nombreuses missions, plutôt courtes dans les premiers temps ; elles vous plongent dans un contexte particulier (décor agencé de telle manière, telles armes uniquement disponibles) et vous demandent d’atteindre un objectif particulier. On assiste la plupart du temps à une relative alternance entre les phases de plateforme pure entre guillemets, c’est-à-dire lorsque vous rejoindre un point particulier de la carte à l’aide d’un jetpack ou de la corde ninja par exemple et les très classiques exterminations de l’équipe adverse. La réussite de ces missions vous permet de gagner des pièces d’or à dépenser dans la boutique.
L’argent ainsi gagné vous permet d’acheter jusqu’à 6 nouvelles campagnes mais aussi de débloquer de nouveaux décors ou armes pour introduire un peu plus de variété dans vos parties. Rassurez-vous, si vous n’aimez guère le jeu tout seul, l’argent monte suffisamment rapidement pour pouvoir débloquer sans trop se forcer les éléments intéressants en multijoueur, le jeu étant en cela très bien équilibré.
Nous en venons ici à l’essence même du jeu : les batailles de ver acharnées entre amis. Notez tout d’abord que vous avez la possibilité de jouer aussi bien en local que sur le Live, ce qui est toujours appréciable pour conserver la certitude de trouver facilement des adversaires, tout en préservant la possibilité de parties un peu plus conviviales. Si vous êtes lassé des simples batailles, un petit panel d’alternatives s’offre à vous afin de tester d’autres choses. Vous pourrez ainsi vous essayer à la course à la corde : une poursuite effrénée s’engage alors pour atteindre l’autre bout de la carte avec votre adversaire, chacun devant rivaliser de vitesse et d’agilité dans le maniement de la corde ninja. Le mode caisse à la folie dispose quant à lui sur le terrain de très nombreuses caisses de ravitaillement donc vous allez devoir vous emparer pour agresser les lombrics opposés.
Test : Worms 2: Armageddon, un énième épisode aussi classique qu’efficace
L’absence de prise de risque
Après le relatif échec du premier Worms sur Xbox Live Arcade, les développeurs semblent avoir eu à cœur de proposer un titre carré et exempt de défauts, quitte à réaliser une énième déclinaison du même concept. En résulte Worms 2: Armageddon, qui permet en effet aux joueurs de la console de Microsoft de s’essayer aux célèbres batailles de ver dans des conditions idéales. Toutefois, on ne peut que regretter que les développeurs n’aient pas cherché à introduire plus d’innovations, même si le contenu et la qualité du jeu, eu égard à son prix (800 points), demeurent parfaitement appréciables.
Images tirées de la galerie de jeuxvideo.com.

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