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Bronson...ou l'as du barreau.

Par Bannister
Le Pacte
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Lorsqu’on regarde un peu, on s’aperçoit qu’il ne fait pas bon s’appeler Michael Peterson : un Michael Peterson surfeur schizophrène dans les années 70, un autre soupçonné de meurtre (vu dans le documentaire « Soupçons » (2004) sur canal +), ou encore, et c’est peut être le pire, un chanteur avec un chapeau de cowboy….Bref.

Donc, notre Michael Peterson est aussi un homme dangereux. Le plus dangereux de Grande Bretagne. Ce film retrace sa vie. Près de 34 ans de prison, dont environ 30 en isolement. Ce détenu charismatique et ultra violent qui a toujours cherché la célébrité l’aura donc trouvé derrière les barreaux (base de fans, bouquins,sites web, blog de Charlie Himself, etc…). Vous allez voir un film sur un connard aussi violent et magnétique que triste. Triste parce que lorsqu’on ne peut s’exprimer que par la violence c’est qu’un truc est cassé quelque part dans la tête. Michael Peterson prend le pseudo de « Bronson » en hommage au grand acteur Charles Bronson, dont c’était déjà le pseudo (l’homme s’appelait Charles Dennis Buchinsky) connu pour ses rôles virils, surtout de justiciers. Paradoxe.

Le film est une envolée hypnotique de Nicolas Winding Refn (la trilogie « Pusher », une anthologie). Vous entendrez parler d’ »Orange mécanique » et de Kubrick, et c’est normal. Bronson est furieusement bien construit et ,porté par la musique classique, le métrage entre dans une autre dimension, et en parlant de dimension, on peut se mettre à genoux devant Tom Hardy, touché par la grâce du cinéma, l’homme s’envole dans des strates de talent rarement atteintes. Il était déjà très solide dans ses rôles précédents («  Band of Brothers », « la chute du faucon Noir », ou plus récemment « Rock’n Rolla »), il est hallucinant dans Bronson, et enflamme la série « The Take  (2009)» où il garde une bonne dose de la folie de son parcours «  Bronson ».

Il faut voir « Bronson », film-expérience à l’interprétation quasi Déifiquede cet homme qui ne se sera jamais senti autant chez lui – voire en sécurité ?-qu’en prison.

Bannister Peterson, bloggeur schizophrène, mais juste de la partie droite.


 

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