Costa-gavras censuré

 COSTA-GAVRAS CENSURÉ !

Grèce: Costa-Gavras s'insurge contre la censure d’1mm30 de sa dernière animation sur une vérité historique du Parthénon qui dérange certaines personnes de la toute puissante église orthodoxe de Grèce!

L’Etat Grec se courbe encore et toujours à la pression de l’église en ce siècle présumé d’ouverture et de tolérance, il n’en est rien...!

La scène incriminée montre des premiers chrétiens en robe de bure montant sur des échelles sur le Parthénon pour détruire des métopes et enlever des statues (des nus qui dérangent).

Pas toujours facile pour un cinéaste mondialement connu, comme Costa-Gavras, de refléter une réalité historique même en fonction de faits établis sur certaine facette du monde chrétien de l’époque, lorsqu’un organe de censure représenté par les responsables politiques du ministère de la Culture grec et du musée, chose inacceptable en Europe, se met à vouloir travestir le décours de l’histoire, comme quoi l’intemporel religieux, qu’il soit catholique, orthodoxe ou surtout islamique, n’a pas encore fini de faire parler de lui dans la plus vieille démocratie du monde : la Grèce pourtant attachée aux principes de liberté de la Constitution européenne, si l’on y croit encore... ?

Le cinéaste franco-grec Costa-Gavras vient donc d’en faire les frais dans le cadre de son animation de 13 minutes montrant la destruction des métopes et statues par les premiers chrétiens, film qui lui avait été commandé par les services du nouveau musée de l’Acropole d’Athènes et qui rechignent sur l’authenticité du passé.

Ce n’est pas un fait nouveau de l’histoire car le diplomate britannique Lord Elgin auprès des Ottomans qui dominaient alors la Grèce au début du XIXe siècle, arracha du Parthénon une douzaine de statues, 56 plaques de la frise orientale et 15 métopes (comme les talibans avec les statues de Bouddha).

Imaginons la suite qui sera donnée à nos œuvres artistiques dans un islam européen futur, juxtaposé au catholicisme y compris l’orthodoxie, toujours aussi intolérants qui décideront de nos moyens de libertés d’expression, il faut veiller à l’intransigeance religieuse qui n’a pas encore dit son dernier mot et toujours le même danger comme aux siècles passés...