Ses gestes sont précis et rapides, elle remonte l’épuisette deux, trois, quatre fois et je me demande si c’est la faim qui me fait halluciner : de là où je suis, je vois frétiller l’épuisette. Vu que nos plus belles prises jusqu’à maintenant nécessitent d’avoir le nez dessus pour les voir (j’exagère à peine), je sors les pitchouns de l’eau d’un signe de tête, et on approche en mettant les pieds dans le plat. Non seulement il y a du poisson dans le panier (plus de variétés d’ailleurs que nous n’en avons vu avec masque et tuba !), et du gros, mais les crevettes sont tellement grandes qu’elles donneraient presque envie de les manger toutes crues. Ce qui est d’ailleurs le sort qui leur est réservé.

Crevette
Nouvellement instruits de la technique de pêche infaillible de notre dame mystérieuse, les pitchouns et moi nous mettons au boulot, avec succès.

Mordocet (le gros)

Anguilles

Et c’est ainsi que ce jour là, nous avons pêché poissons et crevettes pour un chat de 20 ans dont c’est le pêché mignon, l’un des douze chats de cette surprenante pêcheuse qui restera l’une de nos jolies rencontres de cet été !
