Un Dimanche sur la Terre. J – quelques heures. Demain matin, ce sera l’heure des grandes retrouvailles. Le bureau. La clim’. Et le tortionnaire boss, bien sûr. Tiens, ça me donnerais presque envie de pleurer…
Mode pensée positive. Se concentrer sur un vrai bon moment, genre: notre dernière soirée Donzelles. Une toile qui s’appelait Public Enemies.
Pour les demoiz’Elles qui débarqueraient à l’instant d’une galaxie très très lointaine, Public Enemies, c’est le dernier film de Michael Mann – le réa, entre autres, de Heat et du nettement moins magistral Miami Vice. Et c’est l’histoire de John Dillinger (Johnny Depp), un gangster qui sévissait pendant la prohibition, amoureux de la jolie Billie Frechette (Marion Cotillard), et poursuivi par le F.B.I en général, et Melvin Purvis (Christian Bale) en particulier. L’ensemble durerait officiellement 2H et des poussières, mais je vous garantis qu’on n’a pas eu le temps de les voir passer. Du pur bonheur…
Sur le moment. Parce que maintenant que j’y pense, le film n’a pas que des qualités. D’abord, Christian Bale, il me fait peur. C’est vrai: il a la (belle) gueule du charmant garçon, prêt à virer psychopathe à la moindre contrariété. Et Johnny Depp, pour une fois qu’il ne s’envoie pas en l’air au Paradis, il était vraiment forcé de papouiller Marion Cotillard? Pourquoi elle, en plus? Cette donzelle a déjà un talent monstrueux, elle est toujours incroyablement stylée… un Karma pareil, ça devient agaçant!…
Désolée. C’est l’angoisse du Lundi matin: des fois, ça me rend teigneuse, et même la pensée positive ne marche pas. Reste plus qu’à dégainer l’artillerie lourde…
Le Cookie! Mais, attention, demoiz’Elles, quand je dis Cookie, je ne vous parle pas des petits machins gentiment ronds vendus au rayon Biscuits. Une donzelle, ça fait dans le vrai Cookie. Le pur. Le Dur. Difforme et succulent… Fait maison dans la grande tradition américaine… 3000 calories au garot, et fuck la balance!
Pour la pâte: 250g de farine, 125g de sucre, 125g de cassonade, 125g de beurre, 1/2 sachet de levure et une pincée de sel. Et on est parties…
On mêlange farine, sucre, cassonade et levure, on jette notre pincée de sel dans un saladier. On fait fondre le beurre, on le bât avec les oeufs dans un bol. Et on verse le contenu du bol dans le saladier. Et maintenant…
On se lâche! On ajoute ce qu’on veut à la pâte. Version classique – pépites de chocolat. Non, pas les p’tits machins en sachet, non. De vrais morceaux de chocolat, grossièrement pilés. Avec la variation aux M&M’s, bien sûr. Voire M&M’s et beurre de cacahouètes. Version Cow Boy, aux morceaux de Chamallow. Ou encore la variante de la bonne conscience (aux fruits – la framboise, c’est pas mauvais).
Une fois notre pâte assaisonée, on la divise en petits morceaux (pas plus de 4 cm, et bien espacés), et on enfourne 10mn à 240°.
Pas plus d’un petit quart d’heure de préparation – cuisson comprise et tout le monde arrive à les préparer – même moi, c’est pour vous dire. Et surtout, ça vient à bout de tout: rupture intempestive, fringale subite, voire même goûter de bambins improvisé…
J’en profite pour vous inviter à suivre le Lapin Blanc, il vous mènera vers le blog d’une donzelle qui connait beaucoup de recettes bien sympathiques!
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