Immobilier de prestige à Toulouse : ralentissement

Le marché toulousain n'échappe pas ce coup-ci à la tendance nationale concernant l'immobilier dit de luxe. Le marché de la pierre dans les quartiers les plus chers au mètre carré connaît un ralentissement important.
La crise immobilière que traverse le pays n'épargne pas la ville rose. L'immobilier de prestige est peut-être celui qui avait le plus longtemps résisté à cette dernière mais ce dernier est désormais touché de plein fouet. Si cette crise ne se fait pas ressentir sur les prix, il n'en est pas de même concernant le volume des transactions qui a considérablement baissé depuis le début de l'année de 2009.

Comme nous l'avions déjà signalé auparavant le marché de l'immobilier toulousain est devenu extrêmement attentiste depuis plus d'un semestre. En analysant de près les transactions et le comportement des acquéreurs et propriétaires vendeurs on s'aperçoit que les premiers préfèrent attendre quelques mois et repousser leur désir d'achat dans la pierre ou la brique toulousaine pour voir l'évolution des prix et les seconds ne veulent pas brader leurs biens.
Les propriétaires désireux de vendre préfèrent désormais retirer leurs maisons ou appartements de la vente plutôt que de baisser les prix s'il ne sont pas pressés de vendre pour racheter. En effet sur ce marché du haut de gamme les propriétaires n'ont souvent pas besoin du fruit de la vente de leurs biens pour vivre déjà confortablement.
De l'autre côté, les acquéreurs sont dans l'attentisme, motivé bien entendu par une vision optimiste d'un effondrement des prix du marché immobilier à Toulouse. Or la plupart des professionnels s'accordent à dire que les prix ne baisseront plus. En effet la croissance démographique de Toulouse ne se dément pas et la demande est toujours importante relativement à l'offre.
Les professionnels de l'immobilier des quartiers de standing à Toulouse ont eu une bouffée d'oxygène grâce au levier fiscal de la loi Scellier, proposée depuis le début de l'année et permet de compenser la baisse du volume des transaction.