Après HP-WWF, Easynet, et Cisco, Tandberg met à son tour en avant les bénéfices écologiques de la téléprésence et de la vidéoconférence pour réduire l’empreinte carbone de l’entreprise en limitant les voyages d’affaires.
Son site dédié www.france.seegreennow.com présente le retour d’expérience de TNT, le leader européen des services de livraison express et de courrier. TNT a mis en place une solution de vidéoconférence dans le cadre de son programme Planet Me. La société estime réduire ses déplacements de 20 % et prévoit d’économiser 11 millions d’euros sur 4 ans tout en réduisant son empreinte carbone… qui n’est malheureusement pas chiffrée.
La démarche de Tandberg est louable. Mais finit par ressembler à du greenwashing : aucun chiffrage précis des impacts positifs et négatif n’est réellement proposé. Tout juste amuse-t-on la galerie avec quelques calculs “qui font sérieux”.
Comme le soulignaient récemment Françoise et Marc : 50 salariés qui chauffent leur domicile en hiver pour télétravailler émettent-il plus ou moins de CO2 que 50 salariés regroupés sur un open space et qui ont pris leur voiture pour se rendre au bureau ? Personne ne le sait.