C’est bizarre mais dès les dix premières minutes de Là-Haut, on est conquis. On crie déjà au chef d’œuvre, tout ému par cette puissante introduction dans laquelle une vie de couple est racontée en photos (”…jusqu’à ce que la mort vous sépare”). Cut.
La femme du vieux Carl n’est plus là. Il décide d’accomplir seul, un rêve mis en sourdine depuis tant d’années. La suite vire au comique de haut vol. De l’absurde dans tous les sens (mention toute particulière aux voix fluettes des chiens rottweilers), une jolie histoire et, la marque de fabrique de Pixar, une animation à couper le souffle.
Nouveauté : la 3D est à tomber. Si on avait été impressionné par la technique de Monstres contre Aliens, on restait perplexe face à un ensemble trop démonstratif. Ici, tout est justifié et semble couler de source, on en oublie même les lunettes vissées sur notre visage durant tout ce temps.
Un seul bémol subsiste, la réutilisation d’un ressort scénaristique déjà vu dans Wall-E (vous verrez par vous-même). Un peu comme ces scènes similaires dans les vieux Disney (voir cette vidéo). Sûrement une trace de la simultanéité dans laquelle les deux films ont été produit. Même si la VF déçoit avec une interprétation peu convaincante du vétéran Charles Aznavour, pas vraiment à l’aise dans les nuages, Là-Haut reste un grand film, comme si chaque nouvelle cuvée surpassait la précédente au pays de Pixar…
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