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" le modèle de distribution condamne t il à terme les intermédiaires ?,", depuis le 26 aout 2007, vous en dites quoi ?,

Publié le 30 juillet 2009 par Telecoms
" le modèle de distribution condamne t il à terme les intermédiaires ?,", depuis le 26 aout 2007, vous en dites quoi ?,   " le marché des mobiles peut servir d'exemple pour tenter de répondre à cette question :   pour se développer auprès des millions de clients potentiels, les opérateurs respectifs SFR, Itinéris et Bouygues Télécom ont eu recours à la distribution "indirecte" : quelques milliers d'entrepreneurs se sont donc lancés dans la distribution en ouvrant des points de vente en nombre suffisant pour couvrir géographiquement l'ensemble du territoire,   une fois la réussite assurée pour les opérateurs, ceux ci avaient déclaré leur intention de se séparer de la moitié de leur réseau de distribution; et ils ont respecté leur engagement...   désormais, ils constituent et animent leurs propres réseaux de boutiques et l'ultime étape est de substituer les réseaux de vente "physique" à leurs "réseaux virtuels" constitués de leurs sites Internet et leurs centres d'appels,   on modifie la chaine de valeur, la relation "fournisseur/distributeur" et "distributeur/client final" passe au modèle "fournisseur/client final" :   la seule valeur ajoutée reconnue aux "distributeurs" aura été de se lancer à titre personnel et de développer, à leurs propres risques, des modèles non éprouvés de fournisseurs; la récompense a été de se faire évincer très rapidement par les fournisseurs une fois leur succès atteint...,   est ce envisgeable et duplicable pour les autres marchés comme la voix, la data,....?   si on reprend l'historique des marchés voix et désormais data, on constate que la réponse est sans conteste"oui",   le meme modèle a été utilisé par les nouveaux entrants (= opérateurs alternatifs) dès 1998 à l'ouverture du marché à la concurrence. meme modèle, memes pratiques et parfois, memes conséquences (je n'aborde pas les conséquences de ces pratiques mais elles sont étrangement passées sous le silence depuis plusieurs années...on a un nombre important de disparitions de sociétés, des drames humains, familiaux, financiers, ...totalement injustes, quelques rares personnes qui "tentent" toujours depuis plusieurs années de se faire rémunérer pour le travail qu'elles ont fourni en leur temps, sans aide, soutien ou reconnaissance...),   ce modèle semble encore plus déstructeur puisqu'il met en jeu l'engagement de sociétés plus qualifiées que ne l'étaient les "simples boutiques de mobiles" (ceci n'est en aucun cas un jugement de valeur de ma part). on touche aux acteurs qui étaient présents "avant" l'apparition des nouveaux entrants, comme par exemple, les milliers d'installateurs telecoms, les SSII, les vendeurs de faxs,...,   si on prend les installateurs téléphoniques : ils sont "courtisés" par tous les acteurs depuis 1998 pour devenir "distributeurs" de solutions voix/data, et désormais de dégroupage... il leur est demandé de commercialiser des offres auprès de "leurs" propres clients finaux (entreprises et collectivités locales). une fois cette opération effectuée (tranfert de propriété du client final), les "intermédiaires" sont "évincés" de la relation 'fournisseur/client final". ils sont donc condamnés à disparaitre et à leurs propres dépends puisqu'ils ne peuvent pas réagir (sauf certains grands réseaux d'intégrateurs...) et sont paradoxalement devenus les acteurs de leur propre disparition en devenant eux memes de simples "distributeurs",   toute rupture technologique amène des boulversements : c'est indéniable et je ne le nie surtout pas (mon implication "personnelle" auprès d'une instance représentative nationale et de fournisseurs pendant plusieurs années valide cette affirmation). mais encore faut il pouvoir anticiper, se préparer à amorcer certains virages...   le prochain virage est déjà amorcé, il est irrémédiable : la relation sur le "terrain" initiée par les distributeurs est déjà en cours d'évolution au profit de la relation "virtuelle" rendue possible par les nouvelles technologies... on passe donc au modèle "fournisseur/client final",   il ne semble pas utile de porter réponse à cette question, elle est parmi nous : le modèle de distribution a "déjà" condamné les intermédiaires...".

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