Distances

Enfant, la famille a suivi mon père, enseignant, pour des séjours au Maroc puis à Madagascar. Je m’étonnais toujours, lors des adieux au moment où nous repartions outre-mer, en fin de vacances, des yeux embués de mes grands parents. Je m’en étonnais car, à l’époque, pour moi rien ne le justifiait: nous repartions pour notre vie ordinaire.

35 ans plus tard, lors de séjours en Nouvelle-Calédonie, je mettais presque l’émotion de ma mère et de mes beaux-parents, lors de chaque départ, sur le compte de comportements convenus.

Et puis, nous avons connu le moment où ma fille était aux USA (elle y est toujours), mon fils, revenu depuis, en Angleterre, mon fils adoptif étant retourné en Nouvelle-Calédonie, et j’ai un peu mieux compris l’émotion des départs vue du côté des parents. Heureusement, à l’époque, les folâtreries du chien, ses au-revoirs à lui, atténuaient l’émotion des embrassades.

Pourquoi évoquer ces moments ? Parce que ma fille vient de repartir, après 15 jours passés avec nous au cours desquels elle a mis, comme d’habitude, la maison sens dessus-dessous, et cela met le coeur gros.

- Far-West: “Une trentaine de salariés ont été pris en otages jeudi matin pendant plus d’une heure dans un supermarché à Villé (Bas-Rhin) par trois malfaiteurs, qui ont réussi à prendre la fuite avant l’arrivée des gendarmes, a-t-on appris auprès de ces derniers”. Le Monde qui rajoute, citant le Figaro: “en France, la gendarmerie a, depuis le début de l’année, recensé une quinzaine de hold-up dans des supermarchés au sein de sa zone de compétence : campagne et zones périurbaines”. Et dire que la sécurité est le premier souci déclamé de cette Présidence qui défèque des lois sécuritaires comme un diarrhéïque.

- Le point de vue un peu iconoclaste de J. Attali sur le couple franco-allemand, sur son blog.

- Repéré depuis le blog d’Olivier : Mélissa et les garçons , “…toutes ces histoires tenaient fort souvent du pathétique et/ou de l’inachevé et que cela ferait une toute grande série comique”.

- Ce qui satisfera (j’espère) Nathalie: Osez le Féminisme.