HP vient de publier les résultats d’une enquête menée en mars 2009 auprès de 2.000 décideurs et utilisateurs dans 7 pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Autriche, et Suisse). L’objectif de l’étude était de mesurer le degré d’adoption, les intentions, les usages, les freins et les attentes dans les domaines du Green IT.
45% des entreprises européennes ont un projet
Selon HP, toutes tailles confondues, 45% des entreprises européennes ont mis en place une politique Green IT. Un chiffre qui cadre avec la dernière évaluation d’IDC sur ce sujet (41%). En revanche, HP estime que 29% des PME ont déjà lancé un projet contre 9% pour IDC. Il y a donc un bug dans l’une des deux études. La France est le pays européen le plus en pointe dans le domaine du Green IT : 46% des entreprises ont adopté une politique formelle de responsabilité environnementale, et 54% veulent investir dans le domaine malgré la situation économique, soit l’engagement le plus élevé parmi les 7 pays interrogés.
la crise n’impacte pas les projets
Pour 78% des DSI français, le respect de l’environnement a un impact bénéfique sur l’activité de leur entreprise, notamment sur la réduction des coûts opérationnels. Pas étonnant dans ces conditions que 81% des acheteurs informatiques maintiendront ou augmenteront leurs dépenses et investissements Green IT dans les mois à venir.
Green Printing : recyclage et recto-verso en première position
60% des décideurs et utilisateurs IT français considèrent que l’impression responsable est un geste facile. Le recyclage et les économies de consommables (cartouches d’encre, papier) restent la priorité de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Les utilisateurs français tirent davantage profit de la possibilité d’imprimer en recto verso que leurs voisins européens, puisque 62% des utilisateurs français déclarent utiliser cette possibilité, contre 49% en moyenne en Europe. 76% des décideurs la considèrent comme très importante dans leur décision d’achat d’imprimantes. Les économies d’énergie jouent un rôle important dans près d’un achat sur deux.
Trop d’écolabels
La plupart des entreprises sont démunies face aux écolabels qu’elles ne comprennent pas. Trop nombreux ou trop spécialisés, ils passent à côté de leur mission première : faciliter des achats plus responsables. Le label européen Energy Star, n’est par exemple “important ou très important” pour la décision d’achat que pour 44% des décideurs, alors que 60% considèrent que l’économie d’énergie est une de leur priorité dans cette prise de décision.
source : communiqué HP