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FIFAK 2009: l’histoire d’un mouvement de Cinéma !

Publié le 01 août 2009 par Tuniscope.com

24/24 heures de Cinéma, l’art de 24 images par minutes, dans la 24ème édition du FIFAK. C’est la promesse, qu’on a vu, sur l’affiche, du festival qui se veut l'évènement phare de Cinéma. Est-il vraiment le cas pour cette édition ? Nous avons fait une petite visite au FIFAK pour voir ce qui en est.

Cinéma, débats, ateliers, projections et compétitions … la plus ancienne manifestation cinématographique s’est déroulée du 25 juillet au 1er aout 2009 à Kelibia. Les compétions dénombrent 100 films, essentiellement des courts métrages, venus de 15 pays d’Afriques, d’Asie et d’Europe. Les films en compétition sont au nombre de 62 et le reste étant partagé entre hommage et rencontre.

« Le Festival International du FilmAmateur de Kélibia est une histoire, la fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs est un mouvement et non pas une fondation » a expliqué le Président de la FTCA lors d’un débat entre jury, direction du festival et festivaliers. Et c’est tellement vrai, puisque le FIFAK accueille chaque année plus de milles personnes entre professionnelles, jeunes amateurs, jury, invités d’honneurs, journalistes et critiques avec une programmation variée (ateliers, débats, rencontres et projections) et un très faible budget. La FTCA, organisatrice du festival, est un mouvement là où une petite dizaine de volontaires (jeunes amateurs) travaillent dure pour réussir le FIFAK.

Le festival s’est fait exceptionnellement beau, cette année, par ses invités de grosses pointures tels que Gaston Kaboré. Connu par ses longs métrages de fiction d’une bonne réputation internationale, le burkinabé Gaston était très actif au sein du FIFAK. Il a animé une rencontre avec les jeunes amateurs, le lundi 27 juillet, où il a exposé un aperçu de sa langue expérience et de sa vision cinématographique.

Une autre vedette participe à ce FIFAK, Kamel Touati, comédien et acteur de cinéma depuis des années. Aussi en tant que Jury, Kamel Touati, vient garnir les débats par ses expériences audiovisuelles, théâtrales et cinématographiques diversifiés.

Parmi les invités de marque du FIFAK, nous nommons aussi Samir Abdallah, documentariste franco-égyptien et auteur de nombreux reportages et documentaires focalisés sur l’immigration et les cultures urbaines. Il a cosigné avec Kheireddine Mabrouk le film d’ouverture, « Gaza-Strophe, le jour d’après ». Projeté en avant première mondiale, le film met la lumière sur les abus israéliens à travers des témoignages recueillis le lendemain du cessez-le feu à Gaza.

Au delà de ses rubriques, de ses films et de ses invités, le FIFAK est un festival exceptionnel par son ambiance extrêmement chaleureuse. Les festivaliers ne dorment ni nuit ni jour. Le temps passe, magiquement, entre discussions, échanges d’idées et enrichissement humain et professionnel. C’est le terrain aussi pour dénicher des affaires entre cinéastes et producteurs. Et pour lancer le talent de ses jeunes amateurs afin d’emprunter la voie du professionnalisme. Cette année, une rubrique de projection, « Spécial : ils ont commencé FIFAK », a été consacrée à quatre jeunes réalisateurs qui ont commencé leur carrière avec le FIFAK. ces jeunes sont Ridha Tlili ( Tériague), Bahri Ben Yahmed (Contrast), Karim Souaki (Silence) et Walid Tayaâ (Prestige).

Un autre point de lumière, dans cette édition du FIFAK, est le cinéma syrien. Reconnu de par le monde, il est à l’honneur par la présence des cinéastes et des journalistes et surtout de films syriens. Intitulé «De quelques courts rêves syriens», ce programme comporte plusieurs films dont Vie ordinaire de Bayan Tarabeeyeh, Shadows de Houssem Haddad, Les compteurs de Issam Khalil, Vagabondage damascène d’Aymen Majid Agha, Route camouflée de A. Alla ham et Jubilation de Ali Dyoub. Les projections seront suivies de débats.

La compétition internationale compte 36 films qui sont examinés par un jury composé de Gaston Kaboré, Vladimir Gabyshev, Samir Abdallah, Philippe Sevestre et Kamel Touati.

La compétition nationale est composée de créations de la FTCA et de productions indépendantes. Elle décernera 4 prix. Une médaille d’or (1000 dinars), un prix spécial jury (800 dinars), une médaille d’argent (500 dinars) et une médaille de bronze (300 dinars). Au jury de cette compétition, le cinéaste irakien, Mohamed Tawfik, le cinéaste tunisien, Mohamed Rokbanu et la journaliste Ameni Boulares. Les films sont du genre 35 mm, MiniDV, DVCam et Beta. La compétition des écoles décernera les 4 mêmes prix de la compétition nationale. Le jury est composé de la journaliste Neila Gharbi et des universitaires Ammar Dhaya et Amir Hamzaoui.

Henda


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