Tandis que ta douce plume s'envole et tourbillonne
Bien au dessus de ces flots qui nous questionnent
Alors que L’écume de tes vagues transpercées
Dans tes mots échappés d’un bel amour bercé
Tandis que Psyché donnée en proie à l’inconnu
Tant d’émotions retenues dans ces nuits balancées
D’un jardin de l’Eden à la senteur des bleuets
Fil tendu des caresses extasiées de la paresse
Des déesses célestes des fruits mûrs de l’ivresse
Extase des corps entrelacés livrés et nus
Tandis que sur la couche de l’amant voilé
Nul doute d’entendre en son cœur désespéré
Le chant du tourbillon de l’âme tourmentée
Cherchant volupté à la lueur de l’aube cachée
Dans l’immensité profonde de son ombre née
Aurore