Messiers Hirsch, Kouchner, Bockel… j’ai une question ?

Jusqu’où le plaisir de jouir des lambris dorés de la République peut vous faire perdre toute conscience, tout courage politique, toute éthique… toute humanité ?   Votre silence sur la nouvelle loi dite Hortfeux n’a d’égal que votre lâcheté.   Le texte impose  des conditions de ressources financières pour le regroupement familial et la mise en place, dans le pays d'origine, d'une évaluation de connaissance de la langue et des valeurs de la République.... Ahhl e le mythe du Français de souche victorieux du questionnaire du bon Français...    Il prévoit le recours aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial… certes aménagé par les sénateurs mais la philosophie générale reste en l’état.   Il comporte des mesures en matière de droit d'asile avec notamment le transfert de la tutelle de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) des Affaires étrangères au ministère de l'Immigration…. Cela ne doit pas vous choquer, Monsieur Kouchner, vous qui avez blanchi Total en Birmanie…   Par ailleurs autorise aussi la levée de l'interdiction du recensement des origines ethniques pour la conduite d'études... un "bon" pas vers le communautarisme...   Un article ajouté par les députés exclut les sans-papiers de l'accès à l'hébergement d'urgence… à quand les soins d’urgence…   Vous oserez, sans doute, sans honte, vous raccrocher aux propos d’un certain Michel Rocard  qui avait déclaré que « la France ne peut accueillir toute la misère du monde » en omettant, comme à chaque fois, la fin de sa phrase « elle doit savoir en prendre fidèlement sa part».   Vous avez répondu avec déférence et empressement à l’ouverture vers des personnalités de gauche prônée par Nicolas Sarkozy… des personnalité de gauche… il ne reste que des personnalités mues par la vanité, par un ego boursouflé…   Je ne doute pas un instant que vos fonctions ne vous autorisent pas à vous immiscer dans le domaine de compétence de vos « valeureux » collègues… reste l’Homme…   Aujourd’hui… j’ai honte.