1- Lundi 3 août 2009 – 11h00
J’arrive à l’aéroport de Toulouse ou une amie, hôtesse au sol, m’accueille et m’enregistre sur le vol de Paris. J’arrive à Charles-de-Gaulle, je m’enregistre pour mon vol international et là surprise : on m’annonce que je suis sur-classé. Le voyage commence super bien. Un grand siège qui s’incline à plus de 75° et un service de première classe. Après un film et un repas assez maigre pour remplir ma carcasse, il est temps de dormir car je n’arrive pas encore. Nagoya (4ème ville japonaise). Cela fait maintenant 18H00 que je suis parti de la maison et je ne suis pas encore à destination. J’arrive enfin à 17h00 soit 23 heures depuis mon départ de l’aéroport de Toulouse.
Les îles RyuKyu (Amami, Okinawa, Miyako et Yaeyama) se cituent dans les tropiques. L’air ambiant est très lourd, il doit faire dans les 35° pour un taux d’humidité de 75%. Cela va être dur de s’entraîner dans ces conditions mais le coeur y est. Je pense que mon keikogi (ou karatégi) va s’en souvenir. Comme je dis souvent : « Plus l’entraînement sera dur et plus le combat sera facile ».
C’est sensei Oshiro Zeneï qui vient me chercher et me dépose à l’hôtel. On discute du séjour pendant que je retrouve quelques forces en mangeant une bonne soupe de nouille à la viande et poissons.
Pendant que Zenei repart retrouver sa famille, j’en profite pour faire un petit tour du quartier ou je trouve une place tranquille au bord de la jetée et profite d’un beau couché de soleil orangé au pays du soleil levant.
Le lendemain j’attaque mon premier cours de karaté style Gojy-Ryu. Je me joins à l’équipe qui accompagne sensei Oshiro pour un cours de 10h00 à 12H00 auprés de sensei KUINA : élève et successeur de défunt O sensei ….
La chaleur et le décalage horaire me tourne la tête et j’ai du mal à rentrer dans le travail. Mon second souffle arrive et je prend du plaisir dans le travail sur un travail de à 2, forme sanbon kumité, avec des blocages comme jodan koken uke et ura uke. Quelques kakie et pour finir 2 kata : Sanchin et Tensho. Comme d’habitude, je regarde et j’apprends. D’ici peux j’aurai intégrer le diagramme et là commencera le long process de perfectionnement. Le karategi est trempe et la bouteille d’eau est terminée : principe des vases communicants ?
Juste après le cours, sensei Oshiro me propose de m’accompagner au magasin de Shureido (fabriquant de keikogi) et y invite d’autres stagiaires à faire de même. Voiture complète. D’ailleurs en parlant de voiture, saviez vous qu’au Japon on conduit à gauche ? Moi non.
Le seul et unique magasin de karatégi sur Okinawa. Une autre marque comme Tokaido à bien essayé de s’implanter, mais rien à faire personne ne venait acheter. Allez je ressort avec une commande d’un shureido avec mon nom en caractère japonais sur le côté et une ceinture noire en satin, ou obi en japonais, avec mon nom et sur l’autre bout karaté shotokan. Les autres avaient déjà passer commande quelques jours avant mais Joachim en profite pour acheter un nunchaku en bois de rotin.
A très bientôt pour la suite de mon aventure en terre martiale.