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Critique : G.I. Joe - Le réveil du Cobra (par Chewie & Jango)

Publié le 07 août 2009 par Jango
Paramount Pictures France
Synopsis :
Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...
Channing Tatum. Paramount Pictures FranceParamount Pictures FranceParamount Pictures France

Critique :
En allant voir G.I. Joe, il faut s'attendre à un nanar, évidemment. Reste à voir s'il s'agit d'un nanar sympathique ou bien d'une purge. Et bien ce film là tutoie les 2 de très près en offrant aux spectateurs le pire et le meilleur.
Signant le grand retour de Stephen Sommers derrière la caméra alors qui n'avait plus rien tourné depuis le brouillon mais pétaradant Van Helsing, G.I. Joe est un projet étrange, flirtant l'opportunisme à plein nez suite au succès de Transformers, également basé sur l'univers de jouets.
Comme à son habitude, Sommers filme tout comme un gros bourrin, enchainant travellings numériques aussi exagérés que gerbants, et explosions filmées à 360 degrés au ralenti. Et oui, la parenté artistique avec Rob Cohen et Michael Bay n'a désormais plus à être justifiée.

Dennis Quaid. Paramount Pictures France
Channing Tatum. Paramount Pictures France

En résultent quelques scènes réussies et très spectaculaires, comme cette poursuite déchainée dans Paris, même si on passera outre le fait que carte de Paris vu par les Américain relève du n'importe quoi (remontez les Champs à fond, place de l'étoile, et paf, on arrive direct à coté de l'Opéra, juste en face de Notre Dame). Les scènes percutantes, le film les comptes par dizaine mais celles-ci sont plus ou moins atténué par un trop grand abus d'effets spéciaux discount tant et si bien que parfois, on a un sentiment de déjà vu avec quelques films de Steven Seagal.

Ceci étant, on ne boudera pas notre plaisir à retrouver Ray Park (Darth Maul, le Cavalier sans tête) dans le rôle de Snake eyes, bien que ce dernier soit désormais abonné aux rôles masqués et sans parole ! On apercevra aussi les potes de Sommers lors de quelques cameo : Arnold Voosloo (la Momie) bien que son rôle soit plus important qu'il n'y paraisse, Brendan Fraser ou Kevin J.O'connor.
Le problème dans ce G.I. Joe, c'est que même si son scénario n'est pas destiné à être génialissime, il reste ici vraiment au ras du sol et demeure un pur prétexte à enchainer les poursuites et bastons qui deviennent de plus en plus portnawak au fur et à mesure de l'histoire. 

Ray Park. Paramount Pictures France
Adewale Akinnuoye-Agbaje. Paramount Pictures France

La fin, passable voire médiocre, laisse évidemment augurer d'un G.I Joe 2 mais force est de constater que l'on s'en serait bien passer. Les quelques "rebondissements" sont prévisibles et sans intérêt, et la majorité des acteurs sont mauvais (notamment nos deux héros neuneus joués par Marlon Wayans et Channing Tatum, qui n'ont vraiment pas des têtes de mecs intelligents).

Pour apprécier G.I. Joe (car même si les défauts n'en finissent plus, force est de constater que je me suis bien marrer (Jango)), il faut vraiment y aller en connaissance de cause à savoir voir un film profondément formaté, très bourrin, mal joué, et aux effets spéciaux en dents de scie.

Partant de là, si votre objectif est de vous vider la tête pendant deux heures, le film rempli à merveille ce rôle. Je serai même tenté de dire que je le reverrai avec plaisir dans quelques temps.

2 étoiles pour le coté nanar explosif assumé à 300% !
Plus d'infos sur ce film
 

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