Twitter, Facebook et Google ont été victimes ces dernières heures d’attaques massives de pirates du web. Même si les deux derniers ont tenus le coup, le site de Twitter à quant à lui été inaccessible pendant près de deux heures jeudi dernier. Qui sont ces “terroristes du web” ? Et quelles sont leurs motivations? Comment ont-ils procédé?
Pour Biz Stone, l’un des fondateurs du site de microblogging très en vue ces derniers temps, l’attaque de déni de service dont a été victime ces sites provient « d’initiatives malveillantes orchestrées pour perturber et rendre inaccessibles des services tels que les banques en ligne et sites de paiement, et, en l’occurence, Twitter ». Google et Facebook ont également été les cibles d’attaques, mais ont sensiblement pu gêrer la riposte.
Le but de ces saturations est de pouvoir accéder aux données personnelles des utilisateurs, coffre-fort sacré pour tous les annonceurs, ou pirates désireux de revendre ces informations. La protection de ses infos n’est donc pas totale. Les hackeurs l’ont bien démontré ces derniers jours, ainsi que lors de plusieurs failles ayant permis la circulation d’informations privées les semaines passées.
Même si le mal est fait, la publicité est mauvaise, en particulier pour le site à l’oiseau. Déjà que Twitter connait régulièrement des surcharges qui empêchent l’utilisation de ce dernier, l’annonce de failles de longues durées pourrait disuader les non-membres de s’y inscrire, et certains habitués à partir.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 07 août à 14:18
Il y a du faux ...