Nos habitudes alimentaires évoluent rapidement, et le sushi est devenu incontournable dans l’assiette du consommateur. Fait surprenant, l’image qu’il véhicule est nettement plus positive que celle du Mc Do ou du kebab, associés à la décadence de la cuisine française. Et pourtant, nul n’ignore les effets désastreux de la pêche excessive de certains poissons (le thon rouge, notamment) utilisés pour faire du sushi, ni les nombreuses maladies que l’on risque d’attraper en avalant ces poissons crus.
Creusons un peu notre analyse, et aventurons nous plus loin encore au cœur des préoccupations du consommateur.
Le sushi est-il éthiquement correct ? Certains en doutent. Le net prolifère de débats plus ou moins documentés sur ce que pourrait être le sushi responsable. Pour Maxisciences, il faut privilégier les sushis de sardines et de maquereaux, qui ne sont pas des espèces en voie d’extinction. Michel rétorque qu’il existe aussi des sushis de saumons d’élevage bio… Arline rétorque qu’il faut laisser vivre ces petites bêtes, « animées du même souffle de vie que vous ».
Que ce débat bio-éthico-durable semble difficile à démêler !
Très bien, me direz-vous, mais quels sont les risques pour la santé ?Sur le forum de M6, Stellatreck commente une émission de Capital sur les sushis « [les poissons] grandissent dans de l’eau très crad et sont nourrit non gavés de poissons morts en plus de je ne sais quoi , et les femelles sont piquées à l’urine de femme prêtent à accoucher ! je n’ai plus envie d’en manger ! ».
Ben oui, quand même.
Mais soyons clairs : en France, les restaurateurs sont obligés de congeler les poissons avant de les servir, ce qui permet de tuer les vers, germes et autres saloperies. Mais cela n’enlève rien au fait que ces poissons se situent au sommet de la chaîne alimentaire et, à ce titre, concentrent dans leurs chairs des quantités parfois excessives de mercure. Une enquête réalisée à New York en 2008 a relevé ces quantités excessives dans les sushis au thon servis dans bon nombre de restaurants. Et si, finalement, le kebab bien gras ou le KFC apportaient de meilleures garanties pour la santé ?
Dernier volet de notre enquête, sushis et bobos font bon ménage. La boutique FrenchBento propose en amuse gueule une série de sushis au bœuf /
sushis à la tomate séchée, avec un trait de vinaigre balsamique et une pointe d’asperge verte blanchie.Attention quand même, car passer à table le ventre déjà plein (de cacahouètes grasses, de Pringles à l’oignon et de sushis au bœuf, le tout arrosé de deux verres de pur malt) peut être le prélude à une digestion lourde. Dans ce cas, pensez au Get 27 avant d’aller dormir (et ronfler, sans doute) !