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Vers 1860, deux façons de voir l'Arbonnoise et la Deûle

Publié le 09 août 2009 par Esquermoise
Les optimistes:
Des becques larges et profondes bordent la route de Lille à Armentières. On y pêche la roche et le brochet. Toutes les eaux s'écoulent vers les dérivations de la Deûle et leur abondance explique les buanderies nombreuses. Le linge étendu sur les prés blanchit sur l'herbe verte .
La plaine descend en pente douce jusqu'à l'antique Monastère des Bernardins ( l'actuelle Maison d'arrêt de Loos ) entouré de grands arbres centenaires, d'allées de tilleuls aux branches entrelacées, d'ormes et de charmes géants, de haies d'aubépine..."
Les pessimistes:
"Les cadavres d'animaux pourrissent dans les becques et les ruisseaux
Les buanderies intoxiquent les poissons. Les fosses d'aisance, parfois communes à plusieurs familles ne sont pas toujours couvertes ;
Dans les chaumières, les ménagères balaient le sol de terre nue avec un balai de branches. Des haies épineuses, des ronces, des barrières défendent les propriétés bourgeoises des petits maraudeurs.
En 1909, l'ancien lit du Fourchoh, ( entre la Place Leclerc et la rue Colson actuelles ) est remblayé en partie et ne constitue plus que des cloaques infects, réceptacles de tous les déchets des propriétés riveraines "
ADN

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