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Irrésistibles Springboks

Publié le 09 août 2009 par Pierre Salviac

Les Springboks sont champions du monde. Au cas oש on l’aurait oubliי ils nous le rappellent avec insistance depuis le dיbut de la saison internationale dans l’hיmisphטre sud : sיrie victorieuse contre les Lions (2 victoires א 1), et deux victoires contre les All Blacks, une victoire contre les Wallabies dans le Tri-Nations.

Reste א savoir comment voyagent les rugbymen sud-africains en cette annיe 2009. En attendant, force est de constater qu’ils alignent une sיlection impressionnante א tel point que le fameux Burger qui n’avait pas d’יgal sur la scטne internationale avant d’ךtre suspendu risque de ne pas retrouver sa place de titulaire une fois sa punition purgיe tant son remplaחant Brussow est impressionnant depuis qu’il a pris la place.

C’est assez dire la richesse du rugby sud-africain qui ne se contente pas d’accoucher d’avants exceptionnels (voir la paire Matfield-Botha encore royale ce samedi face aux Wallabies) mais qui gיnטre aussi des grands talent derriטre א l’image de ce Mornי Steyn rיvיlation de cette saison internationale dans le rפle du buteur. A Durban le demi d’ouverture des Springboks a battu le record du nombre de points inscrits par un joueur dans une rencontre du Tri-Nations, celui du nombre de points marquיs par un joueur contre les All Blacks, et le records de points inscrits par un joueur ayant marquי tous ceux de son יquipe (8 buts, un essai, une transformation, soit 31 points.

Contre Springboks plus impressionnante que jamais depuis que le rugby est devenu professionnel les Wallabies n’ont fait illusion que 5 minutes. Puis comme les autres adversaires ils ont additionnי les fautes multipliant les pיnalitיs et doublant les cartons jaunes. Perdant 8 ballons sur leurs lancers en touche les Wallabies n’ont pu faire que de la rיsistance ce samedi au Cap sans jamais pouvoir passer א l’offensive.

La sיlection sud-africaine est une pieuvre. Elle immobilise l’adversaire, l’empךche de dיvelopper son jeu et la consomme א petit feu. Cette יquipe maמtrise la rיcupיration comme aucune autre. Elle construit ses succטs sur les pיnalitיs concיdיes par ses adversaires ( Mornי Steyn a marquי 55 points en deux matches). Elle paralyse ses proies א l’image du fameux Brussow.

Je n’ai qu’une hגte, voir les Springboks en Nouvelle Zיlande et en Australie pour constater si ce rugby paralysant s’exporte bien ou mal.


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