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Top 3 des champions de la semaine 82

Publié le 05 octobre 2007 par Nico2312
Même lorsqu’il n’est pas sur le podium, l’ombre du chef de l’Etat plane sur le classement tant son emprise sur le vie politique nationale est hégémonique.
A l’étranger, un autre président se distingue et engrange un nouveau prix spécial du jury : George W Bush est une nouvelle fois récompensé pour avoir opposé son veto à un projet de loi bipartite en faveur d'une couverture médicale plus large des enfants nécessiteux. Motif invoqué : ne pas creuser le déficit budgétaire, déjà plombé par la guerre Irak.
1/ Jack Lang
L’abnégation de l’ex éternel ministre de la Culture semble sans limite. Tout en affirmant "je ne suis pas à la recherche d'un hochet, je ne suis pas à la recherche d'une fonction", Jack Lang, qui au passage tresse des louanges à Nicolas Sarkozy (comme il savait si bien le faire à François Mitterrand) qui "a réalisé un travail d'ouverture sans précédent", se dit "prêt à rendre service". Avant de préciser sa pensée : "je ne suis jamais l'ennemi d'une participation à une oeuvre d'intérêt général". Si ce n’est pas quémander un poste, quel qu’il soit du moment que ça brille, ça y ressemble.
Encore un petit effort et il sera mûr pour adhérer au parti sarkozyste de droite que monte Jean-Marie Bockel…
2/ David Martinon
La voix de son maître aimerait également marcher dans ses pas. Manque de chance, son parachutage élyséen dans à la mairie de Neuilly, que visiblement Nicolas Sarkozy considère comme son bien personnel, fait quelques remous au cœur même de ce fief sarkozyste, au point que certains n’hésitent à évoquer le précédent de 1978 qui avait vu Robert Hersant, pourtant parachuter par Jacques Chirac, rater son atterrissage à Neuilly.
Et les élus UMP de Neuilly de poser la question : "pourquoi Paris peut-il organiser une primaire pour désigner son candidat aux municipales et pourquoi cela ne serait pas possible, une fois que l’on a franchi le périph', ici à Neuilly ?" Bonne question, mais la réponse est simple : parce que la démocratie interne s’arrête là où commence le fait du prince…
3/ Renaud Dutreil
Jamais en retard d’une idée démago l’ex ministre de PME vient de lancer le "comité parlementaire français pour la libération d'Ingrid Betancourt", une initiative qui, selon lui, vient en "solidarité avec une femme parlementaire qui s'est toujours battue pour les droits du Parlement de son pays".
Se faire la pub, bah oui Renaud Dutreil a une municipale à essayer de gagner à Reims l’an prochain, sur un drame humain tel que cette prise d’otages est loin d’être digne… et mérite une belle médaille de bronze.

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