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Aluminium et mercure : les éliminer de notre environnement et de notre corps

Publié le 11 août 2009 par Asclepios

Dans un cas comme dans l’autre, les éléments prouvant leur nocivité s’accumulent et leur responsabilité dans de nombreuses maladies « modernes » (Alzheimer, fibromyalgie, myofasciite, mal­adies auto-immunes, etc.) ne fait plus de doute… lorsque l’on veut bien faire preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle.

  • L’aluminium

Les effets de l’aluminium sur la santé

En 1988, suite à un accident survenu dans une station anglaise de distribution d’eau, la population locale a bu une eau riche en sulfate d’aluminium et presque tous se sont plaints de pertes de mémoire.

Plusieurs études scientifiques incontestables démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement importante d’aluminium.

En 1995, dans la revue britannique Vaccine, trois chercheurs suédois ont démontré le lien entre la présence d’aluminium dans un rappel diphtérie-tétanos et une forte production d’immunoglobulines E (IgE) chez les enfants. Or les IgE sont des anticorps indésirables responsables d’environ la moitié des allergies humaines.

En Nouvelle-Zélande, huit chercheurs ont comparé la fréquence des allergies chez 1 265 enfants vaccinés (avec de l’aluminium comme adjuvant) et 23 enfants non vaccinés. À dix ans, 30 % des enfants vaccinés avaient consulté un médecin pour des allergies, aucun parmi les enfants non vaccinés !

En août 1998, la revue médicale The Lancet annonce la découverte d’une nouvelle pathologie : la myofasciite à macrophages, dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les prélèvements de cellules pratiqués sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.

Les sources de pollution à l’aluminium

L’eau du robinet car les stations d’épuration qui produisent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les micro-organismes et les matières organiques de l’eau.

Les ustensiles de cuisine comme certaines casseroles ou certains emballages (papier alu ou barquettes en alu) libèrent de l’aluminium dans les aliments (par exemple, 100 g de tomates conservées dans du papier alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canettes.

Les additifs alimentaires sous forme de colorants (E173), d’anticoagulants (E520, E521, E522, E523) utilisés dans les aliments à base de blancs d’œufs. Le E541 dans les génoiseries et les E554, E555, E556 et E559 dans les aliments séchés sous forme de poudre (laits, cafés et potages en poudre) ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels. Les cosmétiques comme certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.

La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg/l). Dans les vaccins, l’hydroxyde d’aluminium est utilisé comme un adjuvant qui permet de mieux stimuler la réponse immunitaire des patients. Le problème est qu’il reste dans les cellules et continue de stimuler le système immunitaire au point de le dérégler, ce qui peut être à l’origine de maladies auto-immunes.

Certains médicaments, dont beaucoup d’antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium, parfois en forte dose comme le Maalox (200 mg).

  • Le mercure

Les effets du mercure sur la santé

Les normes de sécurité sont très strictes en matière de mercure. La concentration minimale sans risque pour des cellules vivantes a été fixée à 0,1 µg/l par l’Environment Protection Agency (EPA) aux États-Unis. Tandis que l’OMS a établi le seuil pour l’eau potable à 1 µg/l (pour rappel, 1 µg ou micro gramme = 0,000 001 gramme).

Les symptômes de l’intoxication évoluent au cours du temps en fonction de l’accumulation progressive dans l’organisme.

Au début, on ne remarque que des petits troubles de santé comme une transpiration plus abondante, une salivation excessive, une fatigue inexpliquée, de l’insomnie, une mauvaise haleine, des vertiges et des maux de tête.

Progressivement, apparaissent des symptômes neurologiques : instabilité émotionnelle, irritabilité, dépression, pertes de mémoire, insomnies. L’atteinte progressive du système nerveux, cible préférentielle du mercure va se traduire au niveau physique par des fourmillements dans les mains, une sensation de brûlure avec endormissement des membres inférieurs, un léger tremblement des doigts, des paupières ou des lèvres.

Les éléments de preuves scientifiques s’accumulent sur le lien entre l’intoxication au mercure et certaines infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certaines allergies et certains problèmes dermatologiques.

Les sources de pollution au mercure

Elles sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant 8 amalgames métalliques en bouche (moyenne de la population française) s’intoxique au mercure à raison de 15 µg par jour.

En comparaison, la pollution environnementale liée à l’air pollué et à la consommation de poissons contaminés au mercure ne représente que 2 µg par jour.

L’empoisonnement par les amalgames dentaires

Dans la bouche, un plombage subit à la fois une abrasion mécanique et une corrosion électrochimique. Le mer cure est diffusé principalement sous forme de vapeurs et pénètre dans l’organisme par la respiration.

Lorsqu’on mesure les émanations sortant d’une bouche avec de nombreux amalgames dentaires, la valeur dépasse de 480 fois la norme admise par la sécurité en industrie. D’autres tests ont démontré qu’après mastication, 90 % des personnes ont une concentration en mercure dans leur salive supérieure à 5 µg/l. Pour 10 %, elle est supérieure à 100 µg/l (4 millions de Français environ dépassent ce taux) !

Il est donc fortement conseillé de faire enlever progressivement ses anciens amalgames métalliques mais avec force précautions, comme l’utilisation par le dentiste d’un champ opératoire, d’une irrigation abondante et d’une aspiration chirurgicale à haute vitesse.

Il existe des protocoles de dépose sécurisée, que l’on peut se procurer auprès de l’association « Non au mercure dentaire » (http://nonaumercuredentaire.free.fr).

Une fois la source de pollution au mercure tarie, il faut alors se désintoxiquer en utilisant un traitement.

NB: par la suite, l'auteur conseille d'utiliser la chlorella. Je pense que c'est une très mauvaise solution, car cette algue est inefficace (elle ne peut entrer dans les cellules, là où se trouvent les métaux lourds), voire dangereuse (dans son milieu aquatique, elle a une forte capacité à capter les métaux lourds, ce qui fait qu'elle est contaminée avant même d'être mise en vente). A mon avis, le site d'où est issu cet article (Pratiques de santé) analyse correctement les problèmes, mais apporte parfois des solutions onéreuses, inefficaces, voire dangereuses. Je ne le conseille qu'avec beaucoup de prudence.


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