Après l’annonce du rachat de Razorfish par Publicis, voilà que c’est le géant américain des réseaux sociaux aka Facebook qui sort le chéquier afin de s’offrir FriendFeed. Cette annonce est peut être le rachat de l’année dans le monde de l’internet et dans le club très fermé des réseaux sociaux à succès…
Edit : Le deal serait de « $47.5M in Cash and Stock »
Qu’est que ce que FriendFeed ? Encore peu connu en France et utilisé seulement par une niche d’internautes (geek / web addic) Friendfeed est un service qui vous permet d’agréger (réunir) vos différentes publications sur Internet (Flickr, Twitter, YouTube, Facebook, etc..) et de proposer à vos amis qu’un seul compte à suivre. Très utile donc si vous avez une grosse activité web ou si vous êtes un créateur régulier de contenu. Bien sur, c’est gratuit.
Racheter les équipes. Comme l’indique Techcrunch, le principale intérêt de ce rachat est de s’approprier les compétences de la start-up en intégrant ces ingénieurs « brillantissimes ». Il s’agit essentiellement d’anciens de chez Google.
Innover et améliorer les produits Ensuite, la synergie est évidente en terme d’innovation produit. Facebook dispose d’un réseau de plus de 250 Millions d’utilisateurs, et FriendFeed dispose de la technologie capable de rechercher et d’agréger le contenu des utilisateurs au sein d’une même page. En mixant les deux vous obtenez un produit assez séduisant qui, intégré à votre profil vous permet de faire de votre page Facebook un véritable centre de votre identité numérique.
Et Twitter dans tout ça ? Facebook vient de marquer des points dans la lutte qui l’oppose à Twitter. FriendFeed lui permettant en effet de résoudre le problème de l’instantanéité de publication et de réaction. Certains blogs annoncent même que Facebook souhaite « lancer une fonction de recherche performante (ce qu’a déjà développé Friendfeed) pour concurrencer Twitter Search, devenu le Google de l’instantané. »
Et après ? Déstabilisé par sa récente attaque, Twitter prends donc un nouveau coups sur la tête. Cela risque bien de pousser le service de micro blogging à se mettre à l’abris dans les bras de Google longtemps pressentis pour son rachat. Affaire à suivre !