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Okinawa _ 3

Publié le 12 août 2009 par Imaginarts @imaginarts

thumb-oki5Samedi.

Les cours avec sensei Kiyuna se font seulement en semaine. Nous allons donc nous entrainer au dojo de sensei Gibo. Un petit homme, par sa taille, mais d’une grande valeur martiale, sensei de Goju-Ryu mais aussi disciple du défunt o sensei Shimpo Matayoshi : Le Maître de Kobudo. Petit cours privé de karaté Goju Ryu dans son dojo personnel, au rez-de-chaussé de sa maison. On à meême droit à quelques bonbons pour éviter les hypoglycémie et du thé vert glacé pour nous rafraîchir pendant les pauses. On finit le cours par les kata Seisan et Suparumpei que je travaille pour la première fois. Retour à l’hôtel à 22h00 et direction l’épicier du coin pour s’acheter quelques soupes instantanées.

Le dimanche, je le passe à faire une petite grasse matinée suivie d’une session en centre ville pour vous transmettre mes récits via internet. Quelle est belle la technologie quand même, surtout quand elle veut bien marcher.

Lundi matin, la semaine recommence avec l’entraînement avec o sensei Choyo Kiyuna. A la fin du cours une belle surprise m’attend : Zenei Oshiro m’annonce que jeudi matin je pourrai filmer le cours et le sensei. Excellent, surtout qu’il n’a jamais voulut même à caractère interne au Goju-Ryu. Je pars avec le sourire. L’après-midi, direction Shureido pour passer la commande de ma sœur. De là, on décolle pour aller visiter un petit temple Shinto près de l‘hôtel. Un endroit charger d’émotion et je me laisse tenter par l’achat de quelques charmes (petit porte bonheur). A deux pas de la plage, on fonce directe dans l’eau de la plage d’Okinawa beach. Eau très salé mais quand même à  28°. Un vrai plaisir sauf pour la vue, ou je suis obligé de me tourner vers la plage pour ne pas regarder les voitures qui passe au-dessus. Cela me permet de me rendre compte que les japonais sont vraiment pudiques. J’ai vu des femmes se baigner avec des short et tee-shirt longs, des pantalons, des jeans, et même des sweat-shirt à capuche. Quelle étrange population. Après une bonne douche pour se rincer, direction avec Zenei Oshiro à la rencontre de o sensei Minoru Higa, 10ème dan Shorin-ryu. Visite de courtoisie pour savoir si je peux filmer durant mon séjour. Un cours à l’ancienne : chacun s’échauffe pour soi. Le cours commence et là le mythe devient réalité : 500 tsuki, puis on les double, puis les triple et ensuite on passe aux jambes. Un travail épuisant dans une salle ou l’air est très rare, surtout au fond. 3 karatékas de style shotokan du club de Bernard Bilicki, était dans la salle pour faire un échange. Comme le tournoi mondial approche le maître fait passer quelques élèves étrangers Shorin-ryu pour les corriger. Puis il demande à Romain de lui montrer un kata, puis un second puis un troisième. Le sensei à grandement apprécier le Tekki Shodan, très similaire à leur kata Nefanchi. Je pense que cet échange sera inoubliable pour Romain. A la fin du cours sensei Higa nous remercie d’être passer et accepte d’être filmer mais seulement après le tournoi. C’est bon, le rendez-vous est prit pour la semaine prochaine.

Mardi matin, 8h00, le téléphone sonne. C’est Zenei Oshiro. « Petit changement de plan, on va filmer aujourd’hui avec sensei Kiyuna car jeudi il doit assister à une réunion avec les organisateurs du tournoi. » Ok, on ne stresse pas, c’est comme ça ici. Douche, petit-déjeuner rapide et on prépare tous le matériel pour ne rien oublier. Le tournage se passe à merveille et le sensei, chose exceptionnelle même d’après Zenei, nous exécute le kata Tensho. WAOUH !!! Quel niveau !!! La fin du cours approche et je commence déjà à penser à l’interview. C’est comme au échec, il faut penser au moins un coup à l’avance. Mais j’avais pas prévus que la belle sœur de Zenei viendrait à l’imprévue avec le repas du midi pour tous les stagiaires. Interview reportée. C’est pas grave, c’est que partie remise. L’après-midi je vais filmer dans un site classer patrimoine mondial de l’UNESCO : Le jardin royal Shikinaen : SPLENDIDE et en plus un super ciel bleu. Après plus d’une heure à se balader, filmer et faire quelques photos, direction un autre jardin mais cette fois-ci, un jardin chinois : Fukushuen. Pas classer comme patrimoine mondial mais d’une beauté exceptionnelle. Petits lacs, carpes coy, cascades, bambous, statues … et le bleu du ciel est toujours là. Fin de journée autour d’une bonne bière bien fraîche, de gyoza, de sashimi et bien sûr de gohan. Je pars me coucher avec les images inoubliables d’une splendide terre martiale.

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