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Mon défi vert : une vie sans papier

Publié le 12 août 2009 par Numerikbook

Quel est lien, d’après vous, entre l’édition numérique et l’écologie ou plus précisément, la consommation responsable ? À mes yeux, il est évident: le numérique est une réelle alternative écologique. C’est en rédigeant ce blog que j’ai eu l’idée de créer MonDéfiVert. Le mien que je souhaite partager avec vous et en débattre s’il le faut : une vie sans papier.

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Oui, je le répète, j’ai décidé de vivre une vie sans papier ! De me lancer ce défi au quotidien. Au début, cela n’a pas été facile, je dois l’avouer. Les habitudes ne sont pas toujours faciles à changer, et ma relation avec le papier (livres, magazines) a toujours été, comment dirais-je, “charnelle”, n’ayons pas peur des mots. En même temps, je suis sensible à l’évolution technologique, et j’apprends à vivre avec et non à la subir. Parallèlement, depuis quelques années, j’ai changé mes habitudes de consommation et j’ai été sensible à la cause écologique. Pas l’écologie partisane et politique : sensible à l’écologie citoyenne. Je pars du principe que ce sont les petits gestes posés au quotidien par tout un chacun et les prises de conscience individuelles qui feront toute la différence. Un livre – un livre papier , L’Art de la simplicité de Dominique Loreau que je vous suggère fortement de lire, a été le déclencheur.

Pour moi, il est devenu évident qu’en changeant nos habitudes de consommation, en consommant moins mais mieux, nous résoudrons une grande partie des problèmes liés à l’environnement. Le gaspillage est une plaie, le gaspillage me hérisse les poils. Prenons l’exemple du papier. Pour oui ou pour un non, parce que tu t’abonnes au câble, parce tu prends une assurance, parce que tu viens de souscrire à un abonnement téléphonique, tu reçois un magazine. Ils finissent par s’entasser sur la table à café, personne ne les lit et ils vont directement à la poubelle. Pour faire ces magazines, des arbres ont été coupés, de l’eau a été utilisée pour extraire la fibre du bois qui sert à fabriquer le papier, ainsi que du chlore pour le blanchissement. Certes, l’industrie du papier n’est pas celle qui contribue le plus à la déforestation de la planète (c’est l’industrie de l’ameublement), mais à quoi ça sert de produire pour produire pour que cela termine au recyclage ? Quand chaque année, je vois le nombre d’annuaires téléphoniques s’empiler devant les portes, ces gros pavés lourds et inconfortables à utiliser, et qui restent là des jours et des jours pour finalement terminer dans le bac de recyclage, j’ai honte. Et puis que croyez-vous qu’il faut pour recycler : de l’énergie, celle dépensée par les camions qui vont faire les ramassages, puis à nouveau de l’eau pour recycler les fibres, et ainsi de suite. Je le répète, le gaspillage est une plaie : consommons responsable et nous polluerons moins.

J’ai pris conscience que le numérique est une véritable alternative écologique avec la musique. Je n’ai pas acheté de CD depuis 2 ans. J’achète tout sur Internet. Finis les CD qui s’entassent et qui prennent trop de place dans des appartements de plus en plus petits. Terminés les emballages des CD qui atterrissent de toutes façons dans le bac de recyclage et l’essence dépensée pour aller au magasin. Et puis acheter sa musique sur Internet, c’est aussi faire des économies en achetant l’album au complet à un coût que j’estime raisonnable, ou la chanson qui me plaît. C’est aussi ça consommer responsable : acheter uniquement ce dont l’on a besoin. C’est un effet domino. J’ai plus de 500 albums stockés dans mon iPhone à ce jour et ça tient dans ma poche de jean, je les transporte partout, je peux les écouter quand je veux où je veux.

Le numérique est une alternative écologique et une façon de consommer responsable. Aujourd’hui, je ne consomme plus de papier. Je reçois mes factures par Internet, je prends mes notes sur mon iPhone, écrites ou vocales, je lis les nouvelles en ligne sur mon ordinateur ou mon téléphone et mes livres sur un lecteur numérique ! Avec cet équipement de base, un iPhone, un iBook G4 et un lecteur numérique (soit un investissement de 1700 euros ou de 2600 dollars pour mes amis québécois), que je vais amortir sur trois ans minimum, j’ai non seulement gagné de la place, mais je fais aussi des économies en achetant numérique, et je n’encourage pas le gaspillage, je consomme responsable.



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