Il m’arrive, à la mer, de passer de longs moments à contempler le vol des mouettes ou des goélands. J’envie ces oiseaux familiers et sauvages, et pour avoir quelques fois volé en parapente, j’apprécie leur manière d’exploiter en spécialistes de l’aérologie les invisibles routes que le ciel leur déroule.
Pour casser un peu l’image poétique, on me rétorquera que point n’est besoin de contempler depuis un lamartinien rocher battu par la houle ces charognards laridés, il suffit d’aller moins loin, à la décharge municipale, retrouver mouettes et goélands planant, dessinant moult 360° et pleurant bruyamment au-dessus des rebuts de notre surconsommation.…