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La vitamine D et la prevention du cancer

Publié le 13 août 2009 par Marieclaude

Les chercheurs l'ont prouvé: consommer de la vitamine D favorise la prévention du cancer. Prochainement, les besoins minimums recommandés pour les adultes et les femmes enceintes ou allaitant quintupleront!

Santé Canada procède actuellement à la révision à la hausse, signe des temps, de ses recommandations en vitamine D - et pas pour des raisons mercantiles: de nouvelles données tendent effectivement à démontrer qu'un apport supérieur aux recommandations en vigueur pourrait être bénéfique, non seulement pour continuer de lutter contre le rachitisme, mais également comme facteur de protection contre le cancer et certaines maladies dégénératives.

La vitamine D complémentaire au calcium
La vitamine D et le calcium font un heureux mariage. La vitamine D agit comme une hormone pour permettre entre autres l'absorption du calcium. La vitamine D favorise aussi le dépôt calcique dans les os, ce qui assure la croissance de l'enfant et la solidité de ses os à l'âge adulte. Voilà maintenant un demi-siècle que cette complémentarité est à la base de l'enrichissement en vitamine D du lait, principale source de calcium dans l'alimentation nord-américaine. Une tasse de lait (250 ml) procure jusqu'à 120 UI de vitamine D, donc avec deux tasses (500 ml), les besoins de l'adulte sont comblés. Du moins pour l'instant.

La vitamine soleil... contre le cancer?
La vitamine D ne se retrouve pas que dans le litre de lait: elle peut être produite par la peau au contact des rayons ultraviolets (UV), d'où son appellation de «vitamine soleil». La migration des populations vers le nord, les crèmes solaires partout et tout le temps, les heures passées au bureau et à la maison sont autant de facteurs qui ont entraîné la diminution de l'exposition au soleil.

Sans l'astre du jour, ni l'enrichissement alimentaire ni la supplémentation (ajout de nutriments à un mélange d'aliments protidiques) actuellement encouragée en Amérique du Nord ne pourraient permettre à la population de satisfaire ses besoins en vitamine D. Des études ont par ailleurs prouvé que les femmes des populations nordiques présentaient un risque plus élevé de cancer du sein.

Pour vieillir lentement

Des études rapportent aussi que les enfants dont la période de gestation s'était déroulée pendant les mois de grisaille (de novembre à mars) avaient un risque plus élevé de sclérose en plaques. Une forte teneur de vitamine D dans le corps préviendrait en outre le vieillissement prématuré de l'ADN. Les personnes gorgées de vitamine D vieilliraient ainsi plus lentement que celles qui en absorbent moins, les foetus compris. Cela ne veut pas dire qu'ils logeront plus longtemps dans leur placenta - ça, c'est à la maison que ça risque de se produire: bonjour Tanguy!

Aussi, d'autres études se poursuivent quant aux liens entre un apport élevé en vitamine D et la diminution des risques de cancer du colon, de la prostate et autres organes, la diminution des cas de diabète de type 1 et la prévention des maladies cardiovasculaire.

C'est pour toutes ces bonnes raisons que les organismes de santé réévaluent présentement l'importance des besoins en vitamine D.

Lait et poisson: sources de vitamine D

En plus du soleil et du lait, on trouve de la vitamine D dans quelques aliments: les boissons de soya additionnées de vitamine D, certains produits laitiers enrichis (fromages frais), plusieurs poissons (saumon, thon rouge, truite, doré, hareng), les huîtres, le jaune d'oeuf, la margarine non hydrogénée enrichie en vitamine D et, étonnamment, les champignons shiitake.

  • 3 ½ oz (100g) de saumon: de 600 à 1000 UI
  • 3 ½ oz (100g) de thon rouge: 1000 UI
  • 3 ½ oz (100g) d'huîtres: de 300 à 800 UI
  • 10 champignons shiitakes séchés: 600 UI
  • 3 ½ oz (100g) de truite, de hareng

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