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13-18 août 1917 : quatrième apparition de Fatima

Publié le 13 août 2009 par Hermas

13-18 août 1917 : quatrième apparition de Fatima

La statue de Notre-Dame de Fatima

(endroit de l’apparition)

13 Août 1917


Le Sous-préfet du village d'Ourem, Artur de Oliveira Santos, franc-maçon notoire, président-fondateur de la loge maçonnique de Vila Nova de Ourem, voulait en finir avec cette histoire.  Le 10 août, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 Août, il alla chercher chacun des enfants chez eux pour les emmener en voiture à la Cova da Iria. En fait, il mentait, il emmena les enfants directement chez lui, puis en prison. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants.

13-18 août 1917 : quatrième apparition de Fatima

Le sous-préfet emmène les enfants chez lui

En prison, les enfants ont impressionné leurs codétenus par leur piété. Jacinthe accrocha une médaille de Notre-Dame au mur et ils dirent tous ensemble le chapelet.

13-18 août 1917 : quatrième apparition de Fatima

Le chapelet avec les prisonniers

Le Sous-préfet essaya tout les moyens pour extirper leurs secrets par des cadeaux et des menaces. Il alla même jusqu'à les séparer et faire croire à chacun que l'autre bouillait dans une marmite. Mais les enfants tinrent bons, ils se consolaient en acceptant ces nouveaux sacrifices et en pensant au paradis. « S'ils nous tuent, comme ils disent, dans peu de temps nous serons au Ciel ! Quel bonheur ! » disait François.

13-18 août 1917 : quatrième apparition de Fatima
Le sous-préfet menace les enfants

Le 13 août, ce sont environ 18 000 personnes qui se sont rendues à la Cova da Iria, mais les enfants ne viennent pas ; en effet, ils ont été éloignés de Fatima puis arrêtés et emprisonnés par l'Administrateur de Villa de Ourem. Néanmoins, la foule présente à la Cova da Iria déclare avoir entendu un coup de tonnerre formidable qui a ébranlé le sol et avoir vu un grand éclair qui a rayé l'atmosphère. Ensuite, tout s'est déroulé comme si les enfants étaient présents :  la petite nuée était à l'endroit habituel où se trouvaient les enfants et l'intensité lumineuse du soleil a diminué pendant une dizaine de minutes. Les 3 enfants, après avoir été soumis à d'innombrables interrogatoires et pressions psychologiques pour leur faire avouer leur mensonge, sont libérés le 16 août.

19 Août 1917

Notre-Dame apparut aux enfants alors qu'ils ne s'y attendait pas sur le chemin des Valinhos.
  • - « Que veut de moi Votre Grâce ? » demande Lucie
  • - « Je veux que vous continuiez d'aller à la Cova da Iria le 13, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, Je ferai le miracle afin que tous croient. Si l'on ne vous avait pas emmenés à la ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l'Enfant-Jésus, pour donner la paix au monde. Notre-Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre-Dame du Carmel. »

Lucie se souvint alors de la question dont l'avait chargée Maria Carreira :

  • - « Que voulez-vous que l'on fasse de l'argent que les gens laissent à la Cova da Iria ? »
  • - « Que l'on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l'un avec Jacinthe et deux autres petites filles habillées de blanc ; l'autre, que François le porte avec trois garçons, comme lui vêtus d'une aube blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. Ce qui restera sera pour aider à la construction d'une chapelle que l'on fera faire. »
  • - « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades. »
  • - « Oui, j'en guérirai certains dans l'année. »

Et, prenant un air plus triste :

- « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »

Et comme d'habitude, Elle commença à s'élever en direction du levant.

Après son départ, ils cueillent les rameaux sur lesquels ils disent que la Dame avait posé les pieds et les ramènent à la maison. Lorsque les parents prennent ces rameaux en main, il s'en dégage un fort parfum suave et inconnu ; du coup, l'incrédulité de la mère de Lucie est ébranlée.

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Le sanctuaire de Fatima


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