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Jean Marie Bockel… dernier instant de conscience avant enterrement.

Publié le 14 août 2009 par Marc Vasseur

Jean Marie Bockel… dernier instant de conscience avant enterrement.Avec les arrivées de Philippe de Villiers et de Frédéric Nihous, le secrétaire d’Etat à la Justice, Jean Marie Bockel, a fait part de ses doutes.

Le pauvre enfant aurait peur d’un certain glissement à droite de la politique gouvernementale et de l’UMP. N’étant pas Jean Daniel ou Michel Rocard, j’avais assez peu vu le glissement à gauche de Nicolas Sarkozy...  entre rafles d’enfants et bouclier fiscal sans même évoquer d’autres mesures iniques.

Bon en même temps, on ne saurait trop rapidement lui jeter la pierre. Son collègue Eric Besson a fait depuis longtemps le grand saut et ce dernier ne peut que se féliciter de ce rapprochement avec la droite extrême.

D’ailleurs, Jean Marie Bockel se garde bien de brandir une quelconque menace qui serait du plus mauvais effet… la soupe est bonne alors quelques grimaces de plus, l’essentiel est ailleurs n’est-il pas… un bon maroquin vaut mieux qu’une éthique mal placée.

Au contraire, il est prêt à se muer en confesser des âmes égarées « puisqu’il n’a  jamais assimilé Philippe de Villiers au Front National, ni diabolisé sa personne. A tout pécheur miséricorde! Tout le monde peut évoluer».

Restons cependant réaliste, JMB ne pèse strictement rien (il le dit lui même, il n’a pas été consulté), c’est simplement la stratégie de Nicolas Sarkozy qui se met en place dans la perspective de 2012.

Manifestement, malgré le triomphe de Juin, le candidat-président préfère assurer ses arrières… Il est vrai qu’avec 30%, la droite est dans un étiage plutôt précaire et si d’aventure l’opposition pouvait gagner en cohérence et en pugnacité… on peut rêver… la partie serait probablement plus difficile.

Dernière chose, on peut également prendre acte de l’avis de décès de cette pseudo politique d’ouvertur. Son échec patent de celle-ci qui ne s’est traduite que par la prise de quelques noms anonymes (Besson, Bockel) ou en bout de course (Rocard), électoralement, c’est beaucoup plus discutable.

Les européennes rappellent d’une certaine façon les municipales de 2001 pour le PS où quelques victoires symboliques avaient masqué un nombre conséquent de défaites (plus de 100 villes perdues) avec au final une bérézina.

Merci à Rimbus pour ce joli croquis...


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