Il est peu de raison d’espérer une amélioration du sort de millions d’irakiens. L’humanitaire fait ce qu’il peut, comme il peut, là où il peut. Le CICR n’échappe pas à cette règle qu’impose l’omniprésente insécurité.
Béatrice Mègevand-Roggo , cheffe des opérations pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, témoigne d’une situation humanitaire catastrophique que tentent d’infléchir des programmes allant de la visite des détenus aux soutiens des hôpitaux en passant pas l’approvisionnement en eau potable ; des programmes mis en oeuvre par 473 collaborateurs dont 58 expatriés basés en Irak et en Jordanie.