Magazine Jeux vidéo

Hearts of Iron 3 : test express

Publié le 14 août 2009 par Cyberstratege

Hearts of Iron 3

Après un premier opus publié en 2002 suivi d’un second en 2006, voici que Paradox Interactive remet le couvert en sortant ce mois d’août Hearts of Iron 3. Fort de l’expérience acquise lors des précédents volets, c’est une refonte importante du jeu qui a été réalisée. Suscitant beaucoup d’espoirs pour les fans de la première heure, c’est un euphémisme de dire que Hearts of Iron 3 (HoI3) est attendu au tournant. Alors, pari réussi ou idée gâchée ? Nous allons voir.

Mise au point

Pour ceux qui ne connaitraient pas la série, Hearts of Iron est un jeu dit de « Grand Strategy » sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale et qui vous place à la tête d’un état du 1er janvier 1936 à 00 heures 00 jusqu’au 31 décembre 1948 23 heures 59. Le temps défile heure par heure, mais heureusement la vitesse d’écoulement est facilement modifiable et le jeu peut bien sur se mettre en pause à tout moment.

Vous êtes donc le chef d’un pays (plus de 100 sont jouables), et devrez gérer de nombreux paramètres tels la diplomatie, la production, la recherche technologique, l’espionnage et la politique.  Evidemment, l’essentiel du jeu reste tourné vers la guerre, et c’est bien à cela que vous passerez le plus clair de votre temps.
La carte représente une mappemonde découpée en de nombreuses provinces et zones maritimes. Vos troupes sont représentées sur le terrain soit par des symboles classiques, soit par des modèles en 3D, et vous devez donc mener tout ce beau monde au combat. Avant la plus petite échelle était la division, mais dans Hearts of Iron 3 nous descendons désormais jusqu’à la brigade.

Hormis simuler la 2nde Guerre mondiale dans son ensemble, et survivre à la tourmente tout en gagnant si possible, le jeu n’a pas vraiment de but. Un décompte des points détermine à la fin du temps imparti votre degré de victoire (ou de défaite). Ces points reflètent les provinces clefs que vous détenez (Berlin, Moscou, mais aussi Gibraltar, Malte, etc.). Alternativement vous pouvez opter pour un scénario, afin de vous concentrer juste sur un moment du conflit. Mais globalement, le jeu consiste surtout à simuler toute la guerre et ce à l’échelle mondiale. Voila pour la présentation.

hoi3-test-3

Une petite partie de la grande carte.

Quoi de neuf ? Tout, ou presque !

Fondamentalement, le but du jeu reste donc bien sur inchangé. Sauf que les développeurs ont entièrement revu leur copie. Rien que la carte du monde passe de mille provinces environ à plus de dix mille… ça laisse plus de place pour manœuvrer. Concrètement, on retrouve tous les aspects qui ont fait le succès de Hearts of Iron 2, mais avec une approche différente.  Exemple : dans Hearts of Iron 2 vous pouviez construire des divisions en choisissant ou non de leur adjoindre une brigade spécialisée. Dans Hearts of Iron3 étant donné que la brigade est devenue la base, vous pouvez créer des divisions avec ce que vous voulez. Au début, une division c’est au maximum quatre brigades, mais vous pouvez créer des brigades indépendantes ou des divisions à 2 brigades. Bref, vous faites votre armée à votre sauce.

Il en est ainsi de tous les autres aspects, ce sont les mêmes qu’avant, mais avec une approche repensée depuis le début. Il serait trop long d’en faire ici la liste complète, sachez simplement qu’Hearts of Iron 3 n’est pas un plat réchauffé et que dans l’ensemble avec ces améliorations les développeurs ont vu juste.

hoi3-test-1

Comparatif HoI 2 / HoI 3.

Réussite ou pas ?

Hearts of Iron 3 a vraiment gagné en profondeur. Déjà la notion de chaîne de commandement, qui est une nouveauté, ajoute une touche très agréable et réaliste. Ainsi, vous avez vos différents Q.G. et leur fixez des objectifs avec un comportement particulier (préparatoire, défensif, offensif, Blitzkrieg) puis grosso modo vous les laissez se  débrouiller. Ils vous afficheront alors les besoins qu’ils ont en troupes pour accomplir leur mission. Ce sont des besoins dans l’idéal, et de fait il n’est pas rare que vos Q.G. parviennent à atteindre leurs objectifs avec ce qu’ils ont sous la main. A ce niveau, l’I.A. se débrouille plutôt bien, et en fonction du comportement choisi pour un Q.G., n’hésite pas par exemple à percer et encercler l’ennemi.

hoi3-test-4

Les Q.G.

Lire la suite


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cyberstratege 158 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine