Pendant que les
Nintendo, Sony et autres Microsoft
se tirent violemment la bourre pour savoir qui a la plus grosse, Les papys du jeu vidéo contemplent ce triste spectacle étouffé par l'argent du fond de leur rocking chair, dans un placard où ils n'ont jamais vraiment voulu être, se nourrissant principalement de poussière et d'humidité, pour ceux qui sont encore en vie. Parmi eux,
l'Atari 2600, qui fut commercialisée en octobre 1977, et qui fut la première véritable console de salon
d'Atari telle qu'on les connaît aujourd'hui, sortie après Pong, qui a rencontré un succès mitigé dans les salons après avoir cartonné dans les bars.
Créée originellement sous le nom d'Atari VCS, pour
Video Computer System, la console démarre tout
doucement, à cause d'une commercialisation très limitée dans un premier temps. Il s'agit à l'époque de la deuxième console d'Atari après la Pong, et de la deuxième console à utiliser un système de
cartouche (la première étant la Channel F du constructeur Fairchild). Elle n'est arrivé que plus tard en France, en 1980. Il est intéressant de noter que la console a été un des plus gros succès du jeu vidéo à l'époque, et que la console s'est
vendue à plus de 40 millions d'exemplaires dans le monde.
Question
matos, voici quelques chiffres qui font rêver : un processeur MOS 6507 cadencé à 1,19 Mhz, une résolution de 160x192 et une palette de 128 couleurs, deux canaux
audio en mono, 128 octets de mémoire vive et des cartouches de jeu de 4 Ko. Cette machine de guerre a accueilli des légendes du jeu
vidéo comme Pitfall, Space Invaders, Donkey Kong
(édité sur la console par Coleco, et non Nintendo),
E.T. ou encore Breakout. Elle fait partie des consoles ayant connu la plus grande longévité de l'histoire, commercialisée dans le
monde de 1977 à 1991, soit pendant 14 ans. Aujourd'hui encore, des développeurs nostalgiques continuent d'utiliser la console et de créer des petits programmes dessus, 30 ans après sa sortie sur
le marché.