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Les banquiers n'ont peur ni de l'opinion, ni des politiques [del.icio.us]
Publié le 15 août 2009 par Philippemartin
Qui aurait pu croire à l'époque que les injections massives de la manne publique allaient servir six mois plus tard à financer les bonus des traders et des dirigeants de ces groupes bancaires. Personne n'aurait osé invoquer une telle issue! D'ailleurs, les politiques avaient averti, la finance se devait de se montrer irréprochable. Après les versements des aides publiques, plus question de voir des rémunérations excessives. En France, Nicolas Sarkozy avait annoncé la fin des bonus exorbitants et des parachutes dorés. En même temps, il nommait René Ricol, médiateur du crédit pour s'assurer que l'aide publique aux banques servait bien au financement de l'économie. Et on s'acheminait, croyait-on vers une ère nouvelle : la moralisation du capitalisme...