Il y a fort longtemps, vivait dans le Nord de l’Inde, un marchand qui état
veuf. Chaque jour, il cheminait de sa petite maison dans les collines vers la ville située plus bas afin d’acheter et de vendre des objets. Un jour, il pensa en dedans de
lui-même : je dois absolument prendre des vacances, me reposer. Alors, d’un pas joyeux, il grimpa dans les
collines afin de jouir de la vue et de tous les sons de la forêt.
Dans le chaud après-midi, sous un soleil cuisant, les paupières lourdes et suant à grosses gouttes, il chercha un endroit afin de se reposer. Très vite, il découvrit une
caverne dont l’ombre fraiche et calmante l’attira et il tomba aussitôt dans un profond sommeil. À son
réveil, le marchand sentit plus qu’il ne vit qu’il n’était pas seul dans la caverne
Il s’enfonça plus profondément dans l’antre et y découvrit… une jarre. Puis une autre, une autre et une autre, en tout sept jarres ! Le
marchand se demanda s’il serait prudent de les ouvrir. Tout était très silencieux, aucun signe de vie, à part
lui-même. Cela semblait risquer un peu quand même.
Mais la curiosité, comme vous le savez, est un levier très puissant pour les nouvelles découvertes.
Donc, il souleva le couvercle de la première jarre. Devinez quoi ? Elle était pleine de pièces d’or brillantes de mille feux. C’était la même chose pour la deuxième, la troisième, la quatrième et la cinquième. Mais
sous le couvercle de la sixième jarre, il découvrit un morceau de parchemin très ancien.
Il était écrit : À celui qui trouvera ces jarres, prends garde ! Les sept jarres pleines d’or sont à toi mais il y a une malédiction. Nul ne peut emporter les jarres en laissant la malédiction derrière lui.
En plus de la curiosité, la cupidité fut trop forte. Alors, le marchand fou de joie et remerciant sa bonne étoile ne perdit pas de temps, loua une carriole à deux chevaux afin
de transporter les jarres pleines de pièces d’or chez lui. C’était une tâche épuisante et presque
impossible à faire seul car les jarres, très pesantes et difficile à manipuler, devaient être transporter deux par deux et ceci dans l’obscurité. Heureusement, la dernière jarre était plus légère que les autres et le marchand la mit dans sa maison, sans se douter de rien.
Le regard brillant, il pensa : maintenant je vais compter toutes mes pièces d’or et voir combien je suis riche ! Mais quand il ouvrit la septième jarre, il la trouva à moitié pleine. Comment ! S’écria-t-il, on
m’avait promis sept jarres pleines ! Il avait jeté le vieux parchemin et tout oublié à propos de
la malédiction.
Le marchand alors fut submergé de pensées pleines d’avidité, de cupidité
et d’avarice. Maintenant, il allait à la ville et ne pensait qu’à
l’argent, combien en gagner, comment dépenser d’argent
le moins possible et où le cacher…
Sa pensée constante était : Je dois absolument remplir de pièces d’or mes sept jarres. Étrangement, plus il mettait de pièce d’or dans les jarres et plus celle-ci restait toujours à moitié pleine ou vide ?
Il vécut encore quelques années mais ne fut jamais heureux car il ne jouissait pas de son trésor et trouvait qu’il n’en n’avait jamais assez.
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Jocelyne Choquette
Formatrice, coach et conférencière
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