Gérard, Vaugrenard, deux revanchards à Plouay

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Vaugrenard Benoit
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Gerard Arnaud

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Autorisation du 03.02.2005

GP de Plouay, dimanche. Les deux Bretons de la Fdjeux, Arnaud Gérard et Benoît Vaugrenard entament la dernière partie de saison avec la ferme intention de briller.

Arnaud Gérard absent du Tour de France, Benoît Vaugrenard seulement 142^e et peu en vue sur cette Grande Boucle, les deux Bretons de la formation Fdjeux abordent la fin de saison avec une soif de victoire. Et à commencer par le Grand Prix de Plouay dimanche. D'autant plus sur leur terre, les deux coureurs ont toujours à coeur de briller. « C'est une course que j'ai toujours appréciée, confie le Costarmoricain Arnaud Gérard. J'ai déjà fait deux places dans les 10 par le passé et j'espère bien pouvoir faire aussi bien cette année. »

Au moment où le peloton est victime d'une décompression légitime, après le Tour de France, l'ancien champion du monde junior est lui remonté à bloc. Écarté de la sélection de Marc Madiot pour le Tour de France, il n'a pas couru pendant cinq semaines. « Avec mes résultats du début de saison je savais que je n'allais pas disputer le Tour. J'ai donc adapté mon programme d'entraînement. Je me suis accordé une semaine de repos après le championnat de France. » Mais très vite, il s'est remis au travail avec dans un coin de sa tête la fin de saison. « Il faut que je prouve que l'on peut encore me faire confiance. » À défaut d'avoir la grande forme, Arnaud Gérard avoue que c'est un « esprit revanchard » qui va le pousser.

Un esprit de revanche qui anime aussi son coéquipier Benoît Vaugrenard à quelques jours du GP de Plouay. « Je ne suis pas satisfait de mon Tour, alors j'espère pouvoir bien finir la saison. » C'est avec ambition que le Morbihannais sera au départ du GP de Plouay dimanche. Un état d'esprit qui pourrait lui donner un avantage sur bien d'autres coureurs. Après un mois de juillet chargé, beaucoup ont bien du mal à retrouver la motivation. Mais ce n'est pas le cas de Benoît Vaugrenard qui pourrait avoir un rôle important à jouer, puisque lui, contrairement à Arnaud Gérard, a des jours de courses dans les jambes. « Je ne suis pas sûr que ça soit forcément un avantage d'avoir couru au mois de juillet. Le GP de Plouay aurait été dix jours après le Tour de France cela aurait peut-être joué. Mais ça fait trois semaines que le Tour est fini donc je ne pense pas que ça soit primordial. »

Benoît Vaugrenard est persuadé que la fraîcheur des coureurs comme Arnaud Gérard compense le manque de compétition. Un avis que partage plus ou moins le Costarmoricain. « Je ne pense pas non plus que les coureurs qui auront participé au Tour auront un gros avantage, mais si par exemple dans le final je me retrouve avec un adversaire qui aura couru tout le mois de juillet, il aura sans doute un meilleur coup de pédale que moi. » Benoît Vaugrenard ne pense pas seulement à la fraîcheur physique, mais aussi à la fraîcheur mentale. Le Morbihannais est persuadé que dimanche, et comme toute la fin de la saison, cela sera les coureurs les plus fort dans la tête qui arriveront à briller. Gonflés à bloc, les deux Bretons pourraient donc tirer leur épingle du jeu.

Ouest-France