Ce que l'on aura pu entendre également, c'est que finalement, Mme Ferrand conclut que ceux qui lisent des livres numériques ne sont pas des lecteurs de grande littérature et que ces genres mineurs - terme non employé, mais largement sous-entendu - ne sont pas ceux qui comptent dans la Littérature, avec un grand L. En somme, les personnes « addicts » à la lecture sur ces appareils consomment des livres que l'on qualifierait presque de dérisoires, probablement en regard de ce que la maison Stock peut publier...C'est oublier un peu hâtivement que l'on peut tout lire sur un lecteur et que si les éditeurs historiques faisaient un effort dans ce sens, peut-être les lecteurs y trouveraient-ils leur compte.
Laurent Picard aura pourtant tenté d'expliquer que le lecteur ebook ne représente qu'une séparation entre le contenu et le contenant, alors que le livre papier incarne un livre-objet complet, cela n'aura pas vraiment convaincu les deux autres invités.
